La Bibliothèque nationale d'El-Hamma à Alger a abrité hier une journée de solidarité avec les peuples libanais et palestinien. Plusieurs personnalités étaient présentes à ce regroupement. Entre autres, Abdelhamid Mehri, Brahim El-Milli, Zhor Ounissi, Louiza Hanoun, la poète Rabéa Djalti et de nombreux journalistes qui ont tenu à marquer leur présence à cet évènement. L'ambassadeur de la Palestine était aussi parmi les invités. D'emblée, Abdelhamid Mehri, ancien SG du FLN, devait préciser que cette rencontre est « un message des aventuriers de la Révolution algérienne aux aventuriers de la résistance du Liban », ajoutant que « la nation arabe est plus que jamais interpellée pour réagir face à l'oppression d'Israël ». Fortement applaudi, il a martelé que « la résistance libanaise vaincra ». De son côté, l'ambassadeur de la Palestine n'a pas tari d'éloges sur la position officielle algérienne, estimant que celle-ci répond parfaitement aux attentes des deux peuples, palestinien et libanais. Prenant la parole, « au nom du peuple libanais », le journaliste libanais, M. Haider a brièvement rappelé les raisons qui ont poussé le Hezbollah à passer à l'action. « Elle était inévitable du moment où l'armée ennemie était résolue à tuer des civils et à détruire les infrastructures du pays », a-t-il indiqué. De son côté, Louiza Hanoun, secrétaire générale du PT, s'est dite choquée que la résistance libanaise soit assimilée « par certaines parties officielles arabes » au terrorisme. Elle n'omettra pas de saluer le président vénézuélien, Hugo Chavez, d'avoir pris la courageuse décision de rappeler son ambassadeur à Tel-Aviv, et d'appeler à recourir à l'arme du pétrole. La manifestation a été inaugurée par une allocution du directeur de la Bibliothèque nationale, Lamine Zaoui. Ce dernier a appelé les pays arabes, ayant des relations avec Israël, à rompre immédiatement toute relation avec les « sionistes », remerciant dans la foulée les journalistes algériens pour « l'excellent travail » qu'ils sont en train de faire.