En signe de solidarité avec le Liban, des centaines d'artistes, d'écrivains, de poètes, d'historiens ont traduit le signe fort de la classe intellectuelle et artistique du pays en faveur du Liban, hier, au cours d'une rencontre à la Bibliothèque nationale où ils ont dénoncé l'agression israélienne. Le directeur de la Bibliothèque nationale, Amine Zaoui, a parlé de «l'autre combat, celui de la plume, que mènent les intellectuels arabes pour éveiller les consciences arabes». Pour sa part, l'ambassadeur de la Palestine, présent à la rencontre, a déploré le retard accusé par les pays arabes pour prendre une position claire. «Les régimes arabes ont attendu 28 jours pour prendre une position commune», a-t-il dit, en substance. Il a mis l'accent sur la position honorable de l'Algérie, qui, dès les premières heures, s'est mise aux cotés des peuples palestinien et libanais. Durant toute la rencontre, plusieurs poètes algériens ont déclamé des poèmes de soutien et de solidarité avec le Liban, dans une ambiance chargée d'émotion. Les participants à la rencontre ont déposé une gerbe de fleurs, dans la cour de la Bibliothèque nationale, à la mémoire de tous les martyrs tombés sous les raids israéliens au Liban. Il y a lieu de signaler la présence à cette rencontre de personnalités politiques tels Louiza Hanoune, Abdelhamid Mehri ainsi que des députés. Louiza Hanoune, en marge de la rencontre, nous a confié qu'à la suite des déclarations d'Abdelaziz Belkhadem, évoquant une possible organisation de marches à Alger, son parti a introduit 7 demandes d'autorisation de marches dans 7 wilayas du pays.