C'est une triste actualité qui a marqué, en 2014, la compagnie aérienne Air Algérie. A la série noire d'annulations et de retards monstres des vols de la compagnie aérienne nationalese se sont greffés plusieurs incidents et des… crashs. Avec un crash qui a encore marqué les esprits, et plusieurs incidents, Air Algérie a vécu une année turbulente. Début septembre, deux avions se sont télescopés à l'aéroport d'Alger. Le lendemain, un ATR assurant le vol AH 8168 entre Constantine et Oran, a percuté, au moment de son atterrissage, un sanglier qui se trouvait sur la piste.Moins d'une semaine après, un ATR 72-500 de la compagnie devant assurer le vol AH 6027 Constantine-Alger a fait demi-tour 10 minutes après son décollage de l'aéroport Mohamed Boudiaf, suite à un problème technique. Le 30 août dernier, un avion d'Air Algérie qui s'apprêtait à décoller de l'aéroport de Lille avait effectué une sortie de piste. Mais l'incident (plutôt l'accident) qui est resté gravé dans les mémoires des Algériens est cet avion affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole Swiftair qui s'était écrasé au nord du Mali, causant la mort de 116 passagers. L'enquête sur ce crash, le vol 5017 d'Air Algérie, n'a pas encore livrée ses secrets. Au-delà des ces incidents, des retards et des annulations de vols de cette compagnie sont souvent signalés sans que les passagers n'aient droit à des explications et encore moins à de la considération. Cette situation et beaucoup d'autres maux n'ont pas laissé indifférents les habitués de la compagnie nationale, qui ont maintes fois crié au scandale. Ces derniers n'ont cessé aussi de se plaindre de la cherté des prix pratiqués par cette compagnie. Et comme un malheur ne vient jamais seul, cette série de maux qui a gangrené Air Algérie a été tristement clôturée, en ce mois de décembre, par un litige commercial (qui a fait couler beaucoup d'encre) qui l'oppose à la société hollandaise K'Air BV. Que dira-t-on alors de la médiocrité du service à bord, qui tend à devenir une habitude !