Une fois de plus Air Algérie fait parler d'elle et ce n'est pas pour faire la gloire de la compagnie. Loin de là. Durant tout l'été, Air Algérie a occupé l'actualité nationale et internationale. Au menu : crash d'avion, retards des vols, sortie de piste d'un avion de la compagnie à l'aéroport français de Lille-Lesquin... la malédiction poursuit cette compagnie. Une fois de plus Air Algérie fait parler d'elle et ce n'est pas pour faire la gloire de la compagnie. Loin de là. Durant tout l'été, Air Algérie a occupé l'actualité nationale et internationale. Au menu : crash d'avion, retards des vols, sortie de piste d'un avion de la compagnie à l'aéroport français de Lille-Lesquin... la malédiction poursuit cette compagnie. Dans un communiqué rendu public, la compagnie a annoncé que deux avions d'Air Algérie se sont « légèrement » télescopés hier à l'aéroport d'Alger «C'est un incident sans gravité qui s'est produit entre deux ATR 72 500 en stationnement à l'aéroport Houari-Boumediene. L'un des appareils a touché le bout d'aile de l'autre avion suite à un traçage trop rapproché du parking des aéronefs », précise Air Algérie. Aucun dommage n'a été causé suite à l'accident. Il s'agit du troisième incident enregistré par la compagnie nationale en quelques semaines. Le 24 juillet, un avion affrété auprès de la compagnie espagnole Swiftair s'était écrasé au nord du Mali causant la mort de 116 passagers. Le 30 août, un avion d'Air Algérie qui s'apprêtait à décoller de l'aéroport de Lille avait effectué une sortie de piste. Rappelons que les voyageurs qui ont utilisé la compagnie nationale ont subi d'importants retards allant jusqu'à 12 heures, notamment lors des deux dernières semaines. Air Algérie a expliqué ces perturbations par le crash de l'avion affrété à la compagnie espagnole Swiftair au Nord du Mali, en juillet dernier et par des raisons internes (pannes techniques) ou des raisons externes (respect des créneaux horaires pour les vols en direction de l'Europe). Beaucoup d'articles sont parus dans la presse algérienne pour dénoncer les retards des vols de la compagnie et le mauvais traitement de ses clients. Chaque année, à l'arrivée de la saison estivale, les vols de la compagnie nationale sont perturbés. Une situation qui agace, notamment, les émigrés algériens qui souhaitent passer leurs vacances auprès de leurs familles. Concernant les retards, le P.-DG d'Air Algérie, Mohamed-Salah Boultif, avait assuré, qu'Air Algérie avait amélioré la situation depuis trois ans. « Nous avons eu une moyenne de ponctualité de 50 % en 2010, de 52 % en 2011, de 60 % en 2012 puis de 65% en 2014 », a-t-il précisé dans une interview accordée à la chaîne privée Ennahar TV. Il a tenté de justifier les causes des perturbations sur les vols de la compagnie nationale. Il a expliqué que des raisons internes (pannes techniques) ou des raisons externes (respect des créneaux horaires pour les vols en direction de l'Europe) seraient à l'origine des retards. « Nous reconnaissons l'existence d'un manque en matière de services. Nous ne disons pas que tout va bien. Mais des efforts sont consentis pour améliorer la situation ». C'est ainsi que Mohamed Salah Boultif a entamé, dans la soirée du jeudi, son plaidoyer pour défendre sa compagnie et surtout sa gestion lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision Ennahar TV. Le premier responsable a affirmé qu'Air Algérie était « sous les regards » depuis le crash du MD 83, le 24 juillet dernier, au Mali, en minimisant les derniers incidents notamment celui de Lille. Interrogé sur la sortie de piste d'un avion de la compagnie à l'aéroport français de Lille-Lesquin, mardi, M. Boultif a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un événement important. « L'incident a eu lieu au sol. Ce n'est pas un événement important car il se produit chaque jour, dans l'aviation civile, quand vous avez une centaine de vols par jour » a-t-il souligné. Le premier responsable d'Air Algérie a également précisé que ce genre d'incidents se produit dans le « monde entier » et pas uniquement avec « les avions affrétés ». A la fin de son intervention, le P.-DG de la compagnie a lancé un appel à ses employés pour protéger leur entreprise. « Il faut des cadres fidèles qui protègent la compagnie qui a un passé et qui est dans une dynamique de développement », a-t-il insisté. Probablement aux détracteurs du pavillon national, M. Boultif a lancé : « Ce que je veux dire est qu'Air Algérie ressemble aux Algériens. Elle est à notre image ! L'Algérien adopte un comportement quand il est à Air France et un autre comportement quand il s'agit d'Air Algérie. Il se sent chez lui. Air Algérie est au service des Algériens. C'est une compagnie qui a une dimension humaine. Elle a une relation intime avec nous, les Algériens », a-t-il conclu. Dans un entretien à l'APS, le patron d'Air Algérie n' a pas caché son inquiétude face aux attaques que subit le pavillon national depuis le crash du vol AH 5017 le 24 juillet au Mali, affirmant que sa compagnie qui s'est engagée dans une dynamique de développement commençait à « déranger la concurrence ». Selon M. Boultif, Air Algérie a réussi en l'espace de trois ans à capter 1,4 million de nouveaux passagers à l'international dans un environnement fortement concurrentiel et s'est lancé le défi de construire un hub aérien à Alger avec l'acquisition de 16 nouveaux avions d'ici à 2016. « Cette dynamique de développement inquiète à mon avis beaucoup de compagnies concurrentes », a-t-il confié. « Si cette campagne médiatique était dirigée contre le P.-DG d'Air Algérie cela aurait été de moindre mal que si elle visait la compagnie elle-même. Dans un communiqué rendu public, la compagnie a annoncé que deux avions d'Air Algérie se sont « légèrement » télescopés hier à l'aéroport d'Alger «C'est un incident sans gravité qui s'est produit entre deux ATR 72 500 en stationnement à l'aéroport Houari-Boumediene. L'un des appareils a touché le bout d'aile de l'autre avion suite à un traçage trop rapproché du parking des aéronefs », précise Air Algérie. Aucun dommage n'a été causé suite à l'accident. Il s'agit du troisième incident enregistré par la compagnie nationale en quelques semaines. Le 24 juillet, un avion affrété auprès de la compagnie espagnole Swiftair s'était écrasé au nord du Mali causant la mort de 116 passagers. Le 30 août, un avion d'Air Algérie qui s'apprêtait à décoller de l'aéroport de Lille avait effectué une sortie de piste. Rappelons que les voyageurs qui ont utilisé la compagnie nationale ont subi d'importants retards allant jusqu'à 12 heures, notamment lors des deux dernières semaines. Air Algérie a expliqué ces perturbations par le crash de l'avion affrété à la compagnie espagnole Swiftair au Nord du Mali, en juillet dernier et par des raisons internes (pannes techniques) ou des raisons externes (respect des créneaux horaires pour les vols en direction de l'Europe). Beaucoup d'articles sont parus dans la presse algérienne pour dénoncer les retards des vols de la compagnie et le mauvais traitement de ses clients. Chaque année, à l'arrivée de la saison estivale, les vols de la compagnie nationale sont perturbés. Une situation qui agace, notamment, les émigrés algériens qui souhaitent passer leurs vacances auprès de leurs familles. Concernant les retards, le P.-DG d'Air Algérie, Mohamed-Salah Boultif, avait assuré, qu'Air Algérie avait amélioré la situation depuis trois ans. « Nous avons eu une moyenne de ponctualité de 50 % en 2010, de 52 % en 2011, de 60 % en 2012 puis de 65% en 2014 », a-t-il précisé dans une interview accordée à la chaîne privée Ennahar TV. Il a tenté de justifier les causes des perturbations sur les vols de la compagnie nationale. Il a expliqué que des raisons internes (pannes techniques) ou des raisons externes (respect des créneaux horaires pour les vols en direction de l'Europe) seraient à l'origine des retards. « Nous reconnaissons l'existence d'un manque en matière de services. Nous ne disons pas que tout va bien. Mais des efforts sont consentis pour améliorer la situation ». C'est ainsi que Mohamed Salah Boultif a entamé, dans la soirée du jeudi, son plaidoyer pour défendre sa compagnie et surtout sa gestion lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision Ennahar TV. Le premier responsable a affirmé qu'Air Algérie était « sous les regards » depuis le crash du MD 83, le 24 juillet dernier, au Mali, en minimisant les derniers incidents notamment celui de Lille. Interrogé sur la sortie de piste d'un avion de la compagnie à l'aéroport français de Lille-Lesquin, mardi, M. Boultif a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un événement important. « L'incident a eu lieu au sol. Ce n'est pas un événement important car il se produit chaque jour, dans l'aviation civile, quand vous avez une centaine de vols par jour » a-t-il souligné. Le premier responsable d'Air Algérie a également précisé que ce genre d'incidents se produit dans le « monde entier » et pas uniquement avec « les avions affrétés ». A la fin de son intervention, le P.-DG de la compagnie a lancé un appel à ses employés pour protéger leur entreprise. « Il faut des cadres fidèles qui protègent la compagnie qui a un passé et qui est dans une dynamique de développement », a-t-il insisté. Probablement aux détracteurs du pavillon national, M. Boultif a lancé : « Ce que je veux dire est qu'Air Algérie ressemble aux Algériens. Elle est à notre image ! L'Algérien adopte un comportement quand il est à Air France et un autre comportement quand il s'agit d'Air Algérie. Il se sent chez lui. Air Algérie est au service des Algériens. C'est une compagnie qui a une dimension humaine. Elle a une relation intime avec nous, les Algériens », a-t-il conclu. Dans un entretien à l'APS, le patron d'Air Algérie n' a pas caché son inquiétude face aux attaques que subit le pavillon national depuis le crash du vol AH 5017 le 24 juillet au Mali, affirmant que sa compagnie qui s'est engagée dans une dynamique de développement commençait à « déranger la concurrence ». Selon M. Boultif, Air Algérie a réussi en l'espace de trois ans à capter 1,4 million de nouveaux passagers à l'international dans un environnement fortement concurrentiel et s'est lancé le défi de construire un hub aérien à Alger avec l'acquisition de 16 nouveaux avions d'ici à 2016. « Cette dynamique de développement inquiète à mon avis beaucoup de compagnies concurrentes », a-t-il confié. « Si cette campagne médiatique était dirigée contre le P.-DG d'Air Algérie cela aurait été de moindre mal que si elle visait la compagnie elle-même.