Les élèves de l'école primaire Rabah Bouakaz d'Aït Khelifa, village relevant de la commune de Béni Amrane, évoluent dans des conditions catastrophiques. Certains ont développé une infection urinaire à cause de la saleté et le manque d'eau au niveau des sanitaires dudit établissement qui compte 14 salles érigées en… 1903. C'est ce qu'ont affirmé certains parents qui ont adressé une correspondance aux autorités locales leur demandant de prendre les mesures nécessaires à même de remédier au problème durant ces vacances d'hiver afin de protéger la santé de leur progéniture. Les dix sanitaires que compte l'école sont devenus, selon eux, infréquentables avec des latrines bouchées, des portes arrachées et des robinets inexistants. Même l'eau y est introuvable, précisent-ils. Les plaignants ont joint à leur correspondance mêmes des certificats médicaux attestant leurs dires. Je déclare avoir constaté la présence de cas d'infections urinaires à répétition chez les enfants scolarisés. Les filles étant les plus touchées avec des vulvites et autres infections des parties génitales», écrit un médecin échographe. Celui-ci explique la maladie par le manque d'hygiène au niveau des toilettes. Les parents, eux, soutiennent que l'état lamentable des sanitaires est aggravé par la pénurie d'eau potable et l'absence d'un agent d'entretien. Ils disent avoir alerté les autorités à maintes reprises, mais rien n'a été jusque-là, selon eux, pour protéger la santé de leurs enfants.