Les services de la protection civile ont recensé 81 effondrements, en 2014, qui ont causé la mort de 6 personnes, et fait 160 blessés. 900 immeubles on été classés rouge suite à des expertises techniques. Oran continue de perdre une à une ses anciennes bâtisses à un rythme inquiétant et le spectre des victimes plane dans les vieux quartiers de la ville. Cette année était dramatique puisque six personnes sont mortes dans des effondrements, dont quatre de la même famille. Le drame s'est produit au quartier Cartaux en juin dernier. Les services de la protection civile ont recensé 81 effondrements en 2014, qui ont causé la mort à 6 personnes, et ont fait 160 blessés. La majorité des quartiers d'El Bahia est menacée par le risque des effondrements. Au total, 900 immeubles on été classés rouge suite à des expertises techniques. Près de 5000 familles résidant dans des habitations menaçant ruine ont été recensées par les services de la daïra d'Oran. Ces familles occupent des immeubles qui risquent de s'effriter à n'importe quel moment. La peur de l'effondrement total hante leurs pensées. Des murs fissurés, des toits au bord de l'effondrement, des terrasses présentant des affaissements et chaque hiver, des parties du bâti cède sous la charge des phénomènes naturels et le poids des années. La localisation de ces immeubles montre que tous les quartiers de la ville d'Oran sont touchés : d'El-Derb, Sidi El Houari, Saint Eugène, Saint Antoine, Le Plateau, Gambetta, à Saint Pierre, au centre-ville, Eckmühl, Choupot, etc. Tous constituent une réelle menace pour leurs habitants. Plusieurs actions ont été mises en place pour faire face à cette situation, notamment le relogement des familles, l'éradication des immeubles menaçant ruine et la réhabilitation du vieux bâti. L'année 2014 est une année record en ce qui concerne le relogement puisque prés de 6000 familles sinistrées ont été relogées. De son côté, l'OPGi a lancé des travaux de réhabilitation de 600 immeubles scindés en plusieurs tranches.