Comme partout dans la ville, on ouvre des chantiers durant la saison des pluies pour causer des dégâts sur la chaussée et des désagréments aux habitants. Ala cité Cnep Djebel Ouahch de Constantine, le spectacle des inondations, qui surviennent après chaque averse, est devenu un fait banal ces dernières années. Pour les habitants de cette cité, il ne s'agit ni plus ni moins que de travaux bâclés qui engendrent toujours les mêmes effets. «Cela fait des années que nous attirons l'attention de la Seaco sur le problème des avaloirs d'évacuation des eaux pluviales, mais ce problème persiste toujours, et après chaque chute de pluie, nous nous retrouvons avec des avaloirs bouchés et une route inondée qui rend la circulation difficile», déplorent des riverains. La situation s'est aggravée après les chutes de neige survenues la semaine dernière. «Les travaux entrepris le 24 décembre dernier par une entreprise privée engagée par la Seaco ont engendré une situation catastrophique sur la route située à proximité du nouveau marché couvert de la cité Cnep de Djebel Ouahch», déclarent nos interlocuteurs, qui précisent que l'entreprise en question, qui a creusé une longue tranchée pour l'installation d'une conduite d'eau potable, a fini par causer des dégâts au réseau d'évacuation des eaux pluviales. Sur place, le constat se passe de tout commentaire. Une route inondée sur une centaine de mètres, et des voitures qui se déplacent lentement, alors que d'autres automobilistes ont préféré faire demi-tour et emprunter un long détour pour rejoindre leurs immeubles. Cet état de fait qui dure depuis des années, selon les habitants a aussi causé des dégâts à la chaussée. «Nous avons vécu un scénario pareil le 3 octobre dernier, veille de l'Aïd el Adha, où les services de la Seaco qui ont été alertés sur cette situation, n'ont pas trouvé des solutions définitives à ce problème jusqu'à ce jour», concluent les habitants de la cité Cnep. Hier, la route qui passe à proximité du marché était toujours inondée, alors que les engins sont revenus creuser encore une nouvelle tranchée quelques mètres plus loin, et le calvaire perdure encore.«L'on s'interroge toujours sur la raison qui a poussé la Seaco à attendre la saison des pluies pour ouvrir ce chantier, alors qu'elle avait tout le temps pour le réaliser durant l'été et même l'automne», concluent les habitants de Djebel Ouahch.