Cédée par l'agence foncière intercommunale de Azazga (Afica) en 1994, la cité rurale de Yakouren, sise au chef-lieu de commune, se débat dans des problèmes interminables. Yakouren Petite cité, grands problèmes Cédée par l'agence foncière intercommunale de Azazga (Afica) en 1994, la cité rurale de Yakouren, sise au chef-lieu de commune, se débat dans des problèmes interminables. Cette cité d'un peu plus de 100 maisons datant des années 1950, dont la précarité est perceptible, est plongée dans l'insalubrité et ses routes sont impraticables. « Elle a été cédée avec une promesse de viabilisation, mais rien n'a été fait depuis sa cession. Les routes délimitant les habitations sont difficilement carrossables. Et à chaque fois que l'on interpelle les responsables locaux pour revendiquer leur réfection, ils nous demandent d'aller voir avec l'agence foncière. Celle-ci, de son côté, rejette la responsabilité sur les autorités locales. Mais leur responsabilité dans ce blocage est entière », nous dit Samir K, habitant les lieux, tout en soulevant le problème des pylônes électriques. « Bon nombre d'habitants, qui ont obtenu le permis de construire, sont bloqués à cause des fils électriques passant au-dessus de leur bâtisse », a-t-il ajouté. Abondant dans ce sens, Mohand Biri, un autre habitant qui a entamé la construction d'un R+3, mais il n'en a pu édifier que le rez-de-chaussée, à cause des fils électriques effleurant le toit de sa maison : « J'ai saisi Sonelgaz à maintes reprises pour déplacer le pylône, en vain. Faute de quoi, j'étais contraint de l'intégrer à la première dalle à béton. » En revanche, la partie basse du pylône fait partie du décor intérieur de la bâtisse de Mohand. En y accédant, c'est la première image qui saute aux yeux. Par ailleurs, il faut signaler la vétusté du réseau d'AEP, réalisé à proximité du réseau d'assainissement ce qui n'est pas sans danger sur la santé des résidents de la cité. Par ailleurs, l'exiguïté des maisons est frappante. Certains cas de maladies chroniques, telles l'asthme et autres maladies respiratoires sont signalés. Cela sans parler des autres désagréments que la promiscuité peut entraîner au sein des foyers. « En dépit de ce quotidien difficile, aucune aide financière n'a été concédée aux habitants. Il semble que cette cité est exclue des programmes d'aide à l'auto- construction, pourtant établi dans le programme de résorption de l'habitat précaire (RHP) », s'indigne Saïd L.