Les habitants de la cité « la gare », notamment ceux résidant le Boulevard Boudi Slimane, sont en colère contre des marchands devenus trop encombrants et qui ont failli, par le comportement de certains d'entre eux, provoquer l'irréparable. Il y a quelques jours, excédés par l'offense faite à une femme âgée, les riverains sont sortis spontanément manifester leur colère contre cet état de fait préjudiciable à la quiétude et à la sérénité dans une cité pourtant résidentielle qui avait connue un autre événement lié à la perte d'un jeune enfant écrasé, à sa sortie d'école, par un bus. Aussi, dernièrement, un accident a causé le décès d'une fillette, écrasée elle aussi contre un mur par un camion qui n'a pas pu manœuvrer correctement, à un moment de grande affluence. Des bus sont venus ajouter du désordre dans ces lieux squattés du matin au soir par des « trabendistes » d'un nouveau genre, rendant impossible une vie décente aux dizaines de familles, contraintes à vivre ce calvaire rendu possible par le laxisme des responsables concernés. affrontements quotidiens Des responsables impuissants qui ne veulent pas circonscrire le mal avec un train de mesures édictées par l'APC mais, vite abandonné de par la pression exercée par les marchands qui ont fini par imposer leur loi. Mais, cette situation a fait sortir de leur mutisme des citoyens sidérés. Des affrontements sont devenus quasi quotidiens et le risque d'un dérapage n'est pas à écarter. Hier, des dizaines de citoyens sont venus remettre à notre rédaction une copie d'une lettre adressée aux responsables et dans laquelle ils « mettent en garde contre un éventuel dérapage ». Les marchands, disent-ils, font preuve d'un « comportement aux antipodes des valeurs inculquées aux enfants en plus du squat de tout l'espace environnant allant jusqu'à barricader les murs de l'écoles Kouadria Youssef et du CEM Ziane Cherif, d'effets vestimentaires ». Les protestataires, comme pour montrer leur bonne foi, sont allés jusqu'à impliquer le bureau d'hygiène communal et procéder au nettoyage des rues rendues sales et crasseuses. Faut-il attendre que l'irréparable se produise pour se décider à trouver la solution idoine ?