Depuis la désignation du wali d'Alger, plusieurs initiatives ont été prises pour conférer un new-look à la capitale et tenter d'impliquer le citoyen dans la gestion de sa cité, et ce, à travers entre autres la mobilisation du mouvement citoyen. Ainsi, un travail de proximité s'avérait nécessaire pour rendre moins lugubre le décor dans lequel évoluent les administrés. Dès lors, l'idée de la mise en place des co-villes a été salutaire dans la mesure où cela permettrait de relever les carences et de trouver des solutions aux problèmes récurrents de la cité. Une manière aussi de responsabiliser l'administré et de lui faire prendre conscience qu'une ville propre est une affaire qui ne concerne pas seulement les autorités locales. Ainsi, une quinzaine de structures, dont des représentants de différents Epic (NetCom, Hurbal, Erma, Asrout, Edeval), les services de l'hydraulique, Sonelgaz, l'Ade, pour ne citer que ces derniers, se sont mis autour de la table pour sérier et apporter les solutions aux problèmes auxquels font face les administrés. Peine perdue, car les choses ne semblent pas bouger pour autant, afin d'améliorer le cadre de vie du citoyen. Ce citoyen qui, de l'avis des élus, doit s'impliquer nécessairement dans la gestion de la vie quotidienne de sa cité qui s'enlise dans la gabegie. Certaines de ces structures ne voient pas utile de faire acte de présence et les défections se font sentir au niveau pratiquement de toutes les communes. La désaffection a pris le dessus et le fossé se creuse davantage entre l'administré et les édiles tant ces derniers n'arrivent toujours pas à mobiliser, encore moins à sensibiliser, le citoyen autour des préoccupations d'intérêt public et non personnelles. Une situation indigente qui interpelle pas les pouvoirs publics pour revoir leur copie dans le travail de proximité, et ce, au regard de la politique de coville qui révèle une stratégie au ras des pâquerettes. Car tout simplement, elle ne dépasse pas le cadre du vœu pieux.