Le malaise persiste au sein de l'exécutif communal de Mechroha, où les clivages entre partisans de l'actuel maire et ses opposants n'ont pas connu leur épilogue. Dimanche, et lors d'une réunion des élus de l'assemblée, 12 édiles ont affiché un niet catégorique de valider une quelconque délibération, confirmant, de ce fait, la situation de blocage. Faute de quorum, les 7 autres élus n'ont pu mettre à l'étude les dix points proposés à l'étude. Un élu, représentant du bloc contestataire annoncé hier : «Encore une fois, nous avons signifié au P/APC que la majorité des élus de la commune, soit 12 édiles, refusent de siéger sous sa présidence et réitérons notre attachement à la plate-forme des revendications contenues dans la pétition adressée aux responsables». Il a ajouté, tout en refusant que son nom soit publié, que l'ostracisme du maire et l'exclusion sont parmi les causes majeures qui ont mené vers cette situation. Les représentants de l'autre camp estiment que ce blocage n'enchante guère leur commune et que la gestion des affaires de la cité est une priorité qui mériterait des concessions de leur part, ainsi que de la part de la majorité frondeuse. A rappeler que le maire Rezzegue Lakhdar avait tenu, une semaine auparavant, au siège même de l'APC, une conférence de presse, où il avait solennellement déclaré : «Je suis victime du représentant de l'administration locale» (autrement dit le chef de daïra) qui serait hostile, selon ses propres dires, à un P/APC qui ne soit pas docile.