L'éclairage de la double voie allant de l'échangeur sur la RN 11 vers Arzew demeure une énigme pour les nombreux automobilistes qui empruntent, quotidiennement, cette pénétrante et qui se demandent pourquoi tant d'argent a été investi pour rien. « On a installé des poteaux qui commencent à se rouiller mais la route n'est toujours pas éclairée, c'est du gaspillage ». L'éclairage de ce tronçon d'environ trois kilomètres a été « ordonné » par l'ex- wali d'Oran lors d'une visite effectuée, l'an passé, dans la région. Or, il se trouve que ce tronçon s'étale sur le territoire de deux communes : une grande partie à Aïn El Bia et le reste à Arzew. Le problème de financement du projet s'est alors posé. La commune d'Arzew a été « contrainte » de prendre en charge la totalité des installations, en raison de sa situation financière plus aisée que celle de Aïn El Bia. Cependant, selon la prise de position de l'ex- P/APC d'Arzew à l'époque, la facture de consommation d'électricité devait être réglée par la commune voisine. Ce qui n'était pas évident pour cette dernière au budget très restreint. Pour l'ensemble des usagers et selon les informations qui circulent, c'est ce « différend » qui laisse cette voie dans le noir. Toutefois, on apprendra, auprès de l'APC d'Arzew, que le problème ne se situe plus à ce niveau. « L'éclairage de cette voie a été, à maintes reprises, retardé à cause de plusieurs vols de pièces : une fois le contacteur, une autre fois le disjoncteur », confie-t-on. La consommation électrique sera réglée par cette commune puisque le poste transformateur se situe sur son territoire. Un poste mixte qui alimentera, en même temps, le lotissement 471 logements d'El Mohgoun, une des localités de la commune qui se trouve, depuis des années, sans électricité. Bonne nouvelle donc pour ces habitants. Le financement du projet d'éclairage de la pénétrante avec poste, équipements et terre-plein central aurait coûté environ un milliard de centimes. On a appris que cette voie et la route des « carrières », qui bifurque vers Sidi Ben Yebka, seront éclairées dans les jours qui viennent.