Avec sa vision philosophique de la vie, sa grande sagesse, son patriotisme et son honnêteté légendaire, le chanteur kabyle Aït Menguellet, rencontré à Djemila, lors du Festival de Baâlbek, s'est exprimé lors d'un point de presse. Qu'est-ce que Aït Menguellet a prévu pour le Liban en cette soirée de soutien au pays du Cèdre meurtri par la violence sioniste ? En toute honnêteté, lorsque j'ai été approché pour participer au festival, il n'était pas question de solidarité avec le Liban et pour ça, je n'ai prévu aucune chanson spéciale. Mais toute mon œuvre est une œuvre de paix et de liberté. Que signifie pour vous cet évènement, vous allez partager la soirée avec le chanteur libanais Marcel Khalifa ? Je souhaite que la paix règne partout dans le monde et surtout dans les pays où il y a un conflit. La guerre n'est que violence et destruction et un assassinat lent des espoirs des peuples. Notre pays est déjà passé par des situations critiques qui ont montré la vraie valeur de la paix et de la stabilité pour l'évolution et le progrès. Marcel Khalifa est un chanteur de la paix, je salue son engagement continu en dépit de ce qu'il a subi comme entraves. En parlant des périodes difficiles de l'Algérie, que dites-vous sur le printemps noir et la crise de Kabylie et que pensez-vous des dispositions prises dans l'institutionnalisation de la langue amazigh ? Je refuse de parler de politique, je suis artiste, parlons d'art. Votre appréciation de la chanson kabyle actuelle ? La chanson est porteuse de message, et elle est de notre essence, aux jeunes d'en prendre soin et c'est une grande responsabilité Comment trouvez-vous Djemila ? Je trouve Djemila que je visite pour la première fois sublime… oui sublime.