Selon des sources concordantes, la police judiciaire relevant de la sureté de daïra de Sougueur (w. Tiaret) a remis….. à qui ? le dossier relatif à «la conclusion d'un marché entre les responsables de l'ENPEC Sougueur et des organismes étrangers». Selon nos sources, les prévenus auront à répondre de la gestion douteuse que des syndicalistes et des travailleurs de cette entreprise nationale qui fabrique des batteries, avaient dénoncée. Selon ces derniers, «les responsables ont acquis du matériel hors normes à prix fort de Turquie et l'ont entreposé, depuis, dans des hangars pour être la proie de la moisissure». Une situation qu'un syndicaliste qualifiait de «gestion douteuse et approximative» qui n'a pour objectif que «d'accabler financièrement cette entreprise publique qui emploie près de 180 personnes» et fait face, outre la concurrence, à de sérieux problèmes de commercialisation de produits. Il y a quelques temps, les travailleurs avaient même organisé des sit-in pour «dénoncer les mesures qu'allait entreprendre le holding». Mesures qui, si elles avaient été appliquées, auraient affaibli à coup sûr l'une des rares entreprises publiques encore en activité dans la région.