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Des paradis fiscaux insoupçonnés
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Publié dans El Watan le 22 - 02 - 2015

Où va l'argent transféré illégalement vers l'étranger ? Le souci de préserver, ou plutôt cacher les fonds ainsi sortis de toute velléité de contrôle, de traçabilité et de rapatriement, somme toute hypothétiques, plaiderait pour les paradis fiscaux et plateformes offshore. Bien qu'il n'existe pas de définition précise des centres financiers offshore et des paradis fiscaux, les définitions communes au FMI, à l'OCDE et aux cellules de traitement financier s'accordent sur un nombre de critères relatifs à l'environnement réglementaire, bancaire et fiscal facilitant l'implantation de capitaux étrangers.
L'interprétation la plus récente du FMI définit ainsi un centre financier offshore comme «un pays dont le secteur financier représente une part substantielle – et disproportionnée – de l'économie, où une majorité des opérations financières des établissements qui y sont implantés sont effectuées pour le compte de clients résidant ailleurs. Il présente aussi plusieurs aspects : une fiscalité faible ou nulle ; une réglementation et un contrôle financiers modérés ; la confidentialité ou l'anonymat des transactions financières. Les centres financiers offshore existent aussi sur certaines places financières soumises à la réglementation nationale (onshore)».
Les classifications de ces centres les plus courantes se font sur des bases historiques en trois catégories : les centres financiers européens ; les centres financiers issus des dépendances de l'empire britannique ; les centres offshore gravitant autour des Etats-Unis. Il existe aussi une classification par nature de facilitation fiscale, évoquant les paradis fiscaux pour personnes physiques, ceux pour personnes morales et les paradis fiscaux pour personnes physiques et morales.
Les cellules de traitement du renseignement financier préfèrent s'appuyer sur la classification «liste noire» pour les pays qui ne coopèrent pas en matière de renseignement financier et de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme ; «liste grise» pour les pays dont la réglementation présente encore quelques lacunes ; «liste blanche» dont la réglementation est aux normes. La Suisse est depuis de nombreuses années sous le feu des critiques en ce qui concerne la réglementation fiscale et bancaire.
Elle a d'ailleurs été classée par le FMI comme le paradis fiscal le plus important au monde au vu de la taille des transactions bancaires et financières que le pays arrive à capter. Pourtant, de sources bancaires établies au Luxembourg et en Suisse, on considère aujourd'hui qu'aussi bien la Suisse que le Luxembourg commencent à sortir des listes noire et grise des paradis fiscaux. Mieux encore, la Suisse, qui est en passe de mettre aux normes antiblanchiment sa réglementation et qu'elle a adhéré, fin 2014, à la convention de l'OCDE d'entraide en matière fiscale, est en train de devenir un pays risqué pour les fraudeurs et les évadés fiscaux, nous explique-t-on.
Peu connues, de nombreuses plateformes offshore captent les fonds ainsi évadés. En Europe, il subsiste des paradis fiscaux tels le Lichtenstein, l'île de Jersey au large de la Grande-Bretagne, la principauté de Monaco, la principauté d'Andorre, ainsi que Gibraltar, qui en sont le parfait reflet. Les républiques bananières de l'océan Atlantique, à l'image des îles Caïmans, des îles Vierges britanniques, des îles Marshall ou encore Panama et des archipels de l'océan Indien et de la Polynésie comme l'île Maurice, captent également une large partie de ces fonds. Des pays à la réglementation pourtant stricte abritent certains centres financiers offshore.
Aux Etats-Unis (pourtant chef de file du mouvement antifraude), l'Etat du Delaware est le plus emblématique. La Chine, dont le système financier se caractérise par un contrôle des changes strict, dispose aussi de ses plateformes offshore comme Hong Kong. Si en Algérie, nous avons tendance à pointer du doigt les places financières de Genève, du Luxembourg et, de manière de plus en plus récurrente, Dubai, le scandale des «offshoreleaks» a démontré il y a quelques mois que les Algériens s'orientent de plus en plus vers ces paradis fiscaux.


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