Une convention de partenariat entre l'université Saâd Dahleb Blida 1, représentée par son recteur, le professeur Mohamed Tahar Abadlia, la Direction générale de la recherche scientifique et du développement scientifique d'Alger (DGRSDT), représentée par M. Chahat et le groupe industriel SIM/SPA (semoulerie industrielle de la Mitidja), représenté par son président-directeur général, Abdelkader Taïeb-Ezzrami, a été conclue le 18 février à l'auditorium de l'université. Elle vise principalement la réhabilitation de l'annexe de l'université Saâd Dahleb (ex-CRIAA), pour retrouver sa vocation d'origine d'école-meunerie, dans le but de développer la filière des industries agroalimentaires en pleine expansion. La mise en œuvre des termes de cette convention est confiée à un conseil de direction et d'orientation avec, à sa tête, un président et composé de deux représentants de chaque partie. Ce conseil a été installé séance tenante. Les apports de chaque partie y sont bien définis. L'université mettra à la disposition des parties de son annexe CRIAA ses laboratoires de recherche en rapport avec l'objet de la convention et son potentiel d'enseignants-chercheurs. La DGRSDT fera apport de son soutien en matière d'appui financier. Le groupe SIM/SPA fera un apport de son capital expérience dans le domaine des industries agro-alimentaires et participera à la réhabilitation des locaux de l'ex-CRIAA et au financement des doctorants dans ce domaine d'activité. A préciser que l'histoire de cette infrastructure remonte à l'année 1975, quand elle fut érigée en école algérienne de meunerie. Elle fut dotée de tous les moyens infrastructurels, matériels et pédagogiques pour répondre aux besoins de formation dans les métiers des industries agroalimentaires de l'époque. Elle fut transférée à l'enseignement supérieur en 1998, ayant induit l'arrêt total de la formation dans ce domaine d'activité stratégique. Ont pris part à la cérémonie de signature de cette convention triangulaire des invités de prestige, à savoir l'ex-ministre de l'Industrie, Abdelhamid Temmar, le président du CEIMI, Kamel Moula, des recteurs d'université, des autorités locales, des industriels du secteur agroalimentaire… En marge de cette cérémonie, l'invité d'honneur, M. Temmar, considère que le secteur privé est au centre du développement économique et social en tenant compte de son apport à la croissance par rapport au secteur public qui ne constitue que 3% de la Production intérieure brute (PIB). Toutefois, il dit regretter deux choses pour ce secteur. La première, il reproche au secteur privé d'opérer trop dans les services, les travaux publics et la construction. A ce sujet, il l'invite à s'intéresser plus sérieusement au secteur industriel de transformation et de production, parce que c'est là que se joue l'essentiel de l'avenir pour la création de richesses et d'emplois, précise-t-il. La deuxième, il soutient que le secteur privé devrait abandonner ses approches très familiales pour aller vers des approches de société plus modernes : se constituer en sociétés anonymes, aller en Bourse… Il affirme, en guise de synthèse, que le secteur privé est essentiel dans le tissu économique, mais il faut qu'il se transforme structurellement pour contribuer totalement à la croissance économique et sociale.