Les élèves du lotissement Seklendji, dans la commune de Rahmania, continueront de fréquenter des établissements scolaires se trouvant à plusieurs kilomètres de leur lieu d'habitation, notamment à Souidania. «Durant l'année scolaire, nos enfants sont transportés chaque matin par un bus de l'APC à Souidania. Ils parcourent entre l'aller et le retour plus de 6 km par jour, ce qui est une contrainte de taille pour des enfants d'à peine 6 et 7 ans», déplore un parent d'élève. «Nous avons depuis des années demandé la réalisation d'une école primaire dans notre quartier, mais en vain», ajoute-t-il. Par ailleurs, les élèves du lotissement El Djadid, connu sous le nom de «Champ de tabac», dans la même commune, sont également contraints de se déplacer quotidiennement sur 3 km pour rejoindre Souidania. Bien que ces élèves soient transportés, il n'en demeure pas moins que les autorités locales doivent faire l'effort de réaliser des écoles dans ces deux lotissements. En attendant que les deux lotissements soient dotés en établissements scolaires, les élèves du premier palier devront prendre leur mal en patience.
