La section syndicale du SNAPAP (Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique), de l'hôpital psychiatrique de Djebel Ouahche, est en grève cyclique de trois jours depuis lundi passé. Les grévistes soulèvent 17 revendications socioprofessionnelles, selon le dernier PV de l'assemblée générale. Selon Mohamed Mechnouai, directeur de l'établissement, l'administration a exprimé la volonté de répondre aux revendications. «Tout a été payé : salaires, arriérés de salaires, rappels, et ne restent que les allocations familiales, les primes de scolarité, et les échelons 2014», a-t-il expliqué à El Watan. Le même responsable a ajouté que «les documents ont été remis au contrôleur financier pour régler les virements au plus vite». Notre interlocuteur ne s'explique pas cependant pourquoi les grévistes persistent dans leur mouvement, si ce n'est que les enjeux réels de cette grève soient ailleurs. Selon lui, «le SNAPAP ne veut pas de l'existence d'un autre syndicat autre que lui, suite à l'installation récente d'une section UGTA, pour ainsi garder le monopole». De l'autre côté, le président de la section syndicale du Snapap, Tewfik Bahli, affirme «que le problème aurait pu être réglé, si l'administration avait été attentive dès le départ à nos revendications». «Des employés ont noté un retard dans leurs salaires. On s'est adressé au directeur qui a promis de régler le problème dans 20 jours. Passé ce délai, nous n'avons rien reçu et notre position par rapport à cela a dérangé alors l'administration. De plus, nous avons refoulé des aliments non-conformes, par le biais de la commission de réception des denrées alimentaires, qui comptait parmi ses membres un représentant de notre section, et bien sur la direction n'était pas contente», a expliqué M. Bahli. Toutes les tentatives de conciliation entre les deux parties ont échoué. Ces dernières devaient se réunir au siège de la DSP, mercredi dernier, pour essayer de trouver un terrain d'entente.