Des locataires des résidences d'Etat de Club des Pins indésirables Le début du mois de septembre s'annonce chaud pour certains membres de la nomenklatura qui résident depuis des années à Club des Pins. En effet, de sources sûres, une opération sera lancée afin de faire évacuer les occupants des résidences d'Etat qui n'ont jamais payé les charges locatives. Suite à des enquêtes qui y ont été menées, il s'est avéré que certains hauts cadres de la nation, qui ne sont plus en fonction, possèdent des maisons ailleurs mais continuent à occuper les villas de Club des Pins. Le président Bouteflika, qui suit cette affaire, ne veut plus accorder de délai pour libérer le site, afin de le restituer au secteur du tourisme. Les médecins résidents mécontents Les médecins résidents, qui constituent la cheville ouvrière des hôpitaux, ont de bonnes raisons d'être mécontents et, pour cause, les augmentations de salaires dont ont été gratifiés les spécialistes de la médecine (professeurs, docents, maîtres assistants et assistants) ne les ont pas concernés. Leur salaire de base n'a pas changé, et la prime de recherche-formation que leur statut prévoit n'a pas non plus varié. Pour information, cette prime est d'à peine 4000 DA pour n'atteindre que 5500 DA au terme des quatre années de spécialisation requises. Les médecins résidents se posent à juste titre la question de savoir pourquoi le ministère de la Santé n'a pas pensé à revoir à la hausse le montant de ces primes dont viennent de bénéficier les spécialistes de la médecine au terme d'un long bras de fer avec le syndicat de la corporation. Est-ce parce qu'ils ne sont affiliés à aucun syndicat ? Est-ce un oubli ? Mécontents du traitement qui leur a été réservé, les médecins résidents comptent monter au créneau dès la prochaine rentrée sociale pour faire valoir, ce qu'ils considèrent comme un bon droit, à une augmentation conséquente de leurs primes de recherche-formation en attendant le réexamen à la hausse des salaires de base de l'ensemble de la corporation des spécialistes de la médecine. Une altercation tourne au drame Sérieusement touchée au thorax, la victime a succombé à ses blessures, trois jours après son admission au service des soins intensifs de l'hôpital de Bordj Bou Arréridj. Agée de 23 ans, elle a été mortellement poignardée par son cousin, un jeune de 19 ans suite à une rixe familiale. Le drame s'est produit loin de la ville, dans la localité rurale de Toubou dans la daïra d'El Hammadia à 20 km du chef-lieu de wilaya. Cependant, le recours à l'arme blanche est devenu dans notre société un mode d'expression. L'indulgence, et l'impunité aidant, ce phénomène entraîne dans son sillage jeunes et moins jeunes. Selon une étude, l'âge de plus de 80% de la population carcérale varie entre 19 et 35 ans Les malfaiteurs du campus universitaire Mentouri identifiés Activant dans les parages du campus de l'université des frères Mentouri, trois malfaiteurs originaires de la wilaya de Sétif et auteurs de plusieurs agressions et vols sous la menace de l'arme blanche ont été identifiés par les services de la 16e sûreté urbaine de la cité Kouhil Lakhdar. Pris par la patrouille de police en flagrant délit, l'un des agresseurs, A. A., 23 ans, qui avait déjà volé un couple sous la menace d'un couteau, avait en sa possession deux téléphones portables, deux chaînes en or, deux boucles d'oreilles et une somme de 10 000 DA. Présenté devant le parquet pour vol sous la menace de l'arme blanche, il a été mis sous mandat de dépôt alors que ses deux complices, toujours en fuite, sont activement recherchés. Les citoyens de Souk Ahras menacés par des chiens errants Un groupe de citoyens a récemment pris attache avec la rédaction de notre journal pour nous faire part de la prolifération inquiétante des chiens errants à la cité Tagtaguia. Des meutes qui peuvent atteindre 20 chiens et qui représentent, selon leurs déclarations, une menace pour les noctambules, les voyageurs solitaires et les enfants. Plusieurs citoyens ont été attaqués par ces animaux qui redoublent de férocité, d'après leurs témoignages, quand tout le monde est dans les bras de Morphée.