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Benachenhou explique la loi de finances pour 2005
« L'état dépense trop »
Publié dans El Watan le 29 - 09 - 2004

La compression progressive des dépenses publiques, notamment celles allouées au titre du budget de fonctionnement, devra constituer la principale orientation de la politique budgétaire que le gouvernement compte observer durant les cinq prochaines années.
Tel que présenté hier par le ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, le budget de l'année 2005 devra marquer un important « tournant en matière de politique budgétaire ». Il sera question, a-t-il martelé, de freiner les dépenses publiques et d'accélérer la collecte des recettes de la fiscalité ordinaire. Il précisera, à cet effet, que le prix de 19 dollars le baril de pétrole, fixé comme base de référence au budget 2005, « est un train historique qui vise à rapprocher le niveau des recettes de celui des dépenses ». Des dépenses qui représentent, selon lui, quelque 35,5% des richesses nationales en 2005 et qui devront être ramenées à 30,5% d'ici à 2009. Comme pour justifier cette nouvelle politique de rigueur, le ministre signifiera que « les ressources consacrées actuellement aux dépenses sociales sont quatre fois plus importantes que celles allouées à l'action économique de l'Etat ». « On commence à infléchir cette tendance », a-t-il lancé, en s'alarmant que « la masse salariale en Algérie évolue trop vite » et que pour le budget 2005 le poste « salaires » représente quelque 618 milliards de dinars, soit 12,7% de la richesse nationale et plus de 50% du budget de fonctionnement. Soulignant que l'évolution des salaires des fonctionnaires, sur ces quelques dernières années, décollait d'une logique de « rattrapage de pouvoir d'achat », le ministre ne manquera pas de lancer à ce propos qu'il importe de s'interroger aujourd'hui sur les capacités de l'Etat à pouvoir « aller plus loin ». Cette question, a-t-il annoncé, « fera prochainement l'objet d'une discussion importante avec les partenaires sociaux ». Il soutiendra en ce sens qu'il faut plutôt apprendre à favoriser la lutte contre l'inflation comme moyen de protéger le pouvoir d'achat. Le problème majeur de la politique budgétaire, insistera-t-il, « est le rapport déséquilibré entre la masse salariale et la fiscalité ordinaire ». Sur sa lancée, le ministre indiquera que les effectifs de l'Etat sont déjà au nombre de 1 331 000 personnes et que, de ce fait, « il ne faut pas plus de fonctionnaires », mais une meilleure qualité de compétence du personnel considéré.
« LA PAUVRETÉ EST À L'INTÉRIEUR DU PAYS »
Quand un Etat dépense plus au titre du budget de fonctionnement que pour celui de l'équipement, alertera l'argentier du pays, « cela veut dire qu'il consomme plus qu'il n'investit ». Et d'enchaîner : « Un pays où les dépenses publiques sont excessives ne laisse pas beaucoup de champ à ceux qui font la croissance », en l'occurrence les entreprises et les investisseurs. Mettant ainsi en évidence le caractère injonctif de la politique de rationalisation des dépenses conçue pour le quinquennat 2004-2009, le ministre des Finances notera au demeurant que le budget social prévu pour 2005 reste néanmoins important en étant établi à 436 milliards de dinars, soit « 8,4% des richesses nationales, en plus des diverses subventions indirectes sur les prix de l'eau, du transport, des produits énergétiques et autres ». Dans ce même ordre d'idées, indiquera-t-il, le budget destiné à l'habitat pour l'exercice 2005 (toutes formes de logements confondues) est de l'ordre de 103,5 milliards de dinars. Le président de la république, a-t-il encore fait état, « a donné instruction pour que la politique budgétaire 2005-2009 soit un instrument de rééquilibrage régional ». Il soulignera à cet effet que « la pauvreté est à l'intérieur du pays et qu'il est désormais question d'œuvrer à stabiliser les populations. » Sur les 300 milliards de dollars prévus pour les grands projets (ceux coûtant 5 milliards de dinars et plus), révélera encore le ministre, « 100 milliards sont destinés à la région d'Alger dont la population ne représente pourtant que 10% de la population algérienne ». Et d'affirmer en définitive que « l'Etat sera désormais très vigilant sur la distribution des revenus ».


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