L'affaire de la présumée tentative de corruption d'un arbitre assistant (Rezguane), désigné pour officier lors de la rencontre CSC-NAHD, avance à grands pas, indique une source proche du dossier. L'audition du concerné par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a permis d'en savoir un peu plus sur cette affaire qui aura des conséquences (fâcheuses) pour tous ceux qui y sont impliqués de près ou de loin. Le premier mis en cause, l'arbitre assistant Rezguane, s'est présenté devant la commission de discipline jeudi. Son principal accusateur, le dirigeant du NAHD Kamel Saoudi, n'a pas répondu à la première convocation de la commission présidée par Hamid Haddadj. Une seconde convocation lui a été adressée pour lundi prochain. Selon un membre de la LFP, «l'arbitre a affirmé que c'est le dirigeant du NAHD qui l'a contacté en premier. Il a nié avoir noué le contact et a demandé à vérifier le listing des appels des deux hommes pour accréditer la véracité de ce qu'il a avancé». L'arbitre assistant Mohamed Choukri Bechirène a été auditionné lundi par la commission de discipline. Il a vigoureusement réfuté «toute implication dans cette affaire» et demandé à ce que son listing d'appels soit vérifié. Notre source estime que «la position de l'arbitre Bechirène est défendable dans la mesure où il n'a eu de contact avec aucune des deux personnes citées dans l'affaire et qu'il n'est pas responsable si quelqu'un a cité son nom». Le contenu des écoutes des conversations téléphoniques entre les deux hommes au centre de cette affaire permettra de situer le degré de responsabilité de chacun d'eux. Il reste à la FAF de confirmer la plainte déposée par le président de la CFA, Khellil Hamoum, afin que la justice puisse prendre l'affaire en main, car elle relève du pénal. L'écoute des conversations et la reconnaissance des voix ne peut se faire qu'après l'ouverture d'une enquête suite à une plainte contre X déposée par la FAF. Affaire à suivre.