- Commune de Staouéli : Structures de santé insuffisantes A la cité Kaïti, dans la commune de Staouéli, il existe une salle de soins qui ne peut à elle seule répondre à tous les besoins exprimés par les habitants. «La salle de soins assure les consultations de médecine générale. Hormis les soins dentaires, le dispensaire n'offre aucune autre spécialité», confie un résidant de la cité. «En plus de ces manques, la structure ferme à partir de 16h», ajoute-t-il. A partir de cette heure, les malades doivent se rabattre sur les autres centres de santé. «C'est de nuit que nous avons le plus besoin de ce centre. Les responsables du secteur doivent le laisser ouvert pour assurer la prise en charge des cas urgents», suggère-t-on. D'autres lotissements et quartiers de la commune connaissent les mêmes insuffisances en matière de structures sanitaires. «Nous demandons aux pouvoirs publics de prendre en charge cette demande, car il y va de notre santé et de celle de nos enfants. Il faut donner de l'importance à la santé de proximité par la réalisation de centres dans les quartiers et lotissements d'habitation. Il faudrait également que les pouvoirs publics dotent ces centres de moyens humains et matériels», disent-ils. La prise en charge dans certaines structures de santé est à la limite de la négligence. - Circulation routière : Embouteillages sur la rn24 Sur le tronçon de la RN24, qui relie l'autoroute aux localités de l'est de la capitale, les bouchons ne cessent jamais. En dépit des travaux de dédoublement qui ont permis d'élargir la route, les bouchons continuent de se former dans les intersections. Il n'est pas rare, notamment durant les heures de pointe, que les automobilistes mettent deux heures pour faire 3 ou 4 km. L'installation de feux tricolores au niveau des croisements a paradoxalement accru les embouteillages. «Ces feux tricolores sont mal réglés. Ils s'allument pour la même durée, que ce soit pour les automobilistes qui empruntent la route principale, ou pour ceux qui viennent des routes secondaires. Cette situation a engendré plus d'encombrements, étant donné que le nombre de voitures qui empruntent la route principale est plus important», confie un automobiliste.