Longtemps promis, le réaménagement du plan de circulation de la ville tarde à voir le jour et parait être encore remis aux calendes grecques .Aujourd'hui, Mostaganem suffoque sous la forte affluence de véhicules empruntant les axes routiers de son centre-ville qui ne parvient plus à les contenir et qui va encore se rétrécir avec le passage des rames du tramway ! La circulation routière en ville se caractérise depuis le début de la saison par d'innombrables embouteillages se formant dès 08 heures du matin et n'en finissent que vers le tard au centre-ville. Ces derniers sont devenus de plus en plus fréquents au cours de la première semaine du mois et ont tendance à s'accentuer davantage sur la quasi-totalité du réseau routier de la ville qui s'étouffe sous le flux important de véhicules venant de toutes les wilayas du pays. Cette situation est générée principalement par des estivants désirant se rendre sur les plages du littoral, poussés par les chaleurs torrides de ces derniers jours. Ainsi, il est devenu presque impossible pour les conducteurs de se frayer un chemin au milieu d'une circulation des plus denses qui se rétrécit d'un mètre à l'autre, surtout au niveau des ronds-points central de la ville et intersections menant vers les différents quartiers de la ville. Des bouchons interminables résultant de la forte densité de la circulation, surtout au cours de la matinée, sont constatés et demeurent causés en particulier par le non-respect du code de la route par certains jeunes automobilistes qui tentent de passer en troisième position, et également au dysfonctionnement de certains feux tricolores qui se dérèglent de temps à temps. Ces bouchons ont poussé également les taxieurs et les transporteurs en commun à ne point desservir certains itinéraires où il est déconseillé d'aller à cause de la forte fréquence d'embouteillage. Un amer constat de plus qui pénalise les personnes âgées et les femmes qui trouvent tant de difficultés à se déplacer. Notons à titre indicatif que de 10.000 à 15.000 véhicules /jour, empruntent les axes routiers du centre-ville et autre cinquantaine de bus sillonne quotidiennement la ville qui suffoque et ne parvient plus à contenir cette forte affluence en véhicules. Elle continue d'attendre depuis des lustres le réaménagement de son plan de circulation ayant atteint sa saturation et qui ne cesse d'être remis aux calendes grecques.