La crise que traverse notre pays est galopante. Elle est, d'ailleurs, visible à travers la pauvreté et la précarité qui prennent de l'ampleur. La cherté de la vie pénalise grandement les travailleurs. Que peut-on dire des sans-emploi. L'économie nationale est en crise. Après plus d'un demi-siècle d'indépendance, nous demeurons toujours otage et à la merci de la rente pétrolière», a déclaré le premier secrétaire national du FFS, Mohamed Nebbou, hier lors d'un recueillement sur la tombe du fondateur de l'UGTA, Aïssat Idir à Djemaâ Saharidj, dans la commune de Mekla, à 25 kilomètres à l'est de Tizi Ouzou. Dans son discours, M. Nebbou a également mis l'accent sur le phénomène de la corruption qui, a-t-il martelé, n'épargne aucun secteur d'activité et met en péril les fondements de l'Etat. «Nous sommes contre la politique d'austérité. Nous sommes avec la population. Nous sommes aussi pour le pluralisme syndical comme nous sommes également pour la liberté d'organisation des travailleurs. Ce sont des acquis que nul ne peut remettre en cause sous quel motif que ce soit», a soutenu, dans le même sillage, le premier secrétaire du vieux parti de l'opposition. Selon lui, «on ne peut parler, aujourd'hui, de liberté syndicale sans démocratie politique et sans Etat de droit. Il serait illusoire d'envisager une démocratie réelle sans société civile active et autonome», a-t-il souligné, estimant que le pouvoir a tout fait pour détruire les liens entre la société civile et la société politique. «Le FFS est pour un consensus politique mais aussi économique et social», a-t-il insisté.
