Les lignes rouges du FFS sont l'indépendance et la souveraineté de l'Algérie. Apres le FLN, le FFS vient tracer ses propres lignes rouges à ne pas franchir. Profitant de la célébration de la Journée internationale du travail, le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, s'est rendu hier à la mi-journée au village natal du premier fondateur de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Accompagné d'une délégation composée de membres du secrétariat national et des élus du parti au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, le premier secrétaire du plus vieux parti de l'opposition s'est recueilli à la mémoire de ce grand syndicaliste à Djemaâ Saharidj dans la daïra de Mekla. Profitant de cette occasion, Mohamed Nebbou a tenu à s'exprimer sur les derniers faits d'actualité nationale, essentiellement ceux relatifs à son initiative d'une conférence nationale du changement. L'orateur a adressé des réponses et des messages. Il a ainsi, pour la première fois, tracé ses propres lignes rouges que toutes les initiatives pour le changement ne doivent pas franchir. Pour Nebbou, la ligne rouge du FFS, c'est l'indépendance et la souveraineté de l'Algérie, allusion à certaines parties qui mettent des lignes rouges comme conditions à leur participation à son initiative. A ces opposants, Mohamed Nebbou affirmait aussi que le FFS refusait de prendre part à des initiatives dont les auteurs sont qualifiés de partisans de l'instabilité et du statu quo. A la même occasion, le premier responsable du FFS est revenu sur plusieurs points dont celui relatif à la nécessité d'un travail de fond pour gagner la confiance du citoyen. La politique corporatiste et sectariste a fini par couper le citoyen des partis, a-t-il soutenu. Pour Nebbou, seul un travail sur le terrain est à même de redonner une nouvelle dynamique à l'action politique nécessaire pour un vrai changement démocratique à la hauteur des aspirations du peuple algérien.