A la faveur de la mise en œuvre du programme 2006-2007, qui ambitionne au chapitre de l'extension du réseau électrique, la réalisation de 50 000 m, la wilaya de Mila aura certes accompli un grand pas en la matière. Avec le lancement à partir de l'année 1999 de nombreux projets d'électrification tant rurale qu'urbaine, le taux de couverture, qui était alors de l'ordre de 94%, a atteint à présent les 98% et le réseau en question compte désormais quelque 123 863 abonnés, souligne Ali Bouhdiche, directeur des mines et de l'industrie (DMI). Le programme d'élargissement dudit réseau électrique ciblera 15 nouveaux quartiers et lotissements répartis sur 12 communes. Par ailleurs, c'est au plan du raccordement au réseau stratégique du gaz de ville que plusieurs localités enclavées, surtout celles du nord montagneux de la wilaya où le spectre des hivers rigoureux est omniprésent, risquent de faire tapisserie, en dépit à l'évidence des grands efforts déployés par les pouvoirs publics à cet effet. En ce sens, il faut noter que les programmes initiés entre 2001 et 2004 ont permis de raccorder au réseau du gaz naturel les communes de Ferdjioua, Grarem Gouga, Sidi Merouane, Oued Endja et Rouached. D'autres communes comme Aïn Melouk, Sidi Khelifa et Beni Guecha seront à leur tour desservies en énergie gazière dans le cadre du programme 2006-2007. L'engagement et le souci des responsables en charge du secteur à remporter le challenge du gaz naturel pour l'amélioration du quotidien des riverains, et du coup, la stimulation de l'investissement (en jachère) est d'autant plus palpable comme le suggère le taux de couverture gratifiant qui avoisine les 54%, soit une moyenne appréciable par rapport à la norme nationale. Le hic, semble-t-il, est que l'introduction de ce stratégique produit énergétique au profit des agglomérations montagneuses au relief accidenté induit des investissements colossaux qui risquent de compromettre cette dynamique.