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Des acquis sociaux ? Pas si sûr…
électricité et gaz
Publié dans La Tribune le 24 - 02 - 2010

L'Algérie célèbre aujourd'hui le 39e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Depuis le 24 février 1971, 39 ans sont passés. Que s'est-il passé durant toute cette période où l'Algérie a recouvré sa souveraineté sur un secteur stratégique, à savoir celui de l'énergie ? Enormément de choses, vous répondront de nombreux experts. Des évolutions et des progrès ont certes été accomplis mais des déficiences constatées dans ce secteur continuent à handicaper le développement local. En quelques décennies, l'Algérie a réussi à électrifier 98% de son territoire et est considérée comme faisant partie des rares pays africains qui se rapprochent de l'électrification universelle. En effet, à l'échelle africaine, notre pays est classé juste derrière la Tunisie, laquelle est créditée d'un taux d'électrification de 99% et à égalité avec l'Egypte, laquelle enregistre également 98% de taux d'électrification. Toutefois, l'Algérie devance la Libye (97%), Maurice (94%), le Maroc (85%) et l'Afrique du Sud avec un surprenant taux d'électrification de 70% seulement.
Cela dit, la situation n'est pas aussi reluisante que le laissent penser les chiffres. Et pour cause, entre 2000 et 2005, la consommation énergétique nationale finale a enregistré un taux de croissance moyen annuel de l'ordre de 5,68%. D'autre part, l'intensité énergétique a atteint 0,357 tonnes équivalent pétrole pour 1 000 dollars de PIB soit 2 fois plus que dans les pays développés de l'OCDE ! Ainsi, l'économie nationale consomme le double d'énergie pour créer la même unité de valeur ajoutée.
Cette hausse exceptionnelle de la consommation s'est répercutée sur la qualité de l'alimentation en courant électrique dans toutes les régions du pays. Preuve en est, les coupures d'électricité, les chutes de tension et le délestage sont devenus si fréquents que des commerçants et des industriels ont dû accuser d'énormes préjudices dans leurs activités professionnelles. Les ménages aussi souffrent le martyre durant l'été où la canicule vient «titiller» les réseaux de distribution. D'ailleurs, ces derniers temps, ce problème suscite une telle colère chez nos citoyens que de nombreuses émeutes ont éclaté lieu à Alger et dans d'autres villes algériennes en guise de protestation contre ces coupures intempestives. Des coupures que Sonelgaz impute avant tout aux services des collectivités locales qui auraient à chaque fois porté avarié les câbles électriques sans avertir pour autant les services de la compagnie publique. Sonelgaz épingle aussi les communes pour le problème des postes de distribution qui manquent cruellement dans de nombreuses régions du pays. L'installation de ces postes est pourtant nécessaire pour répondre à la demande, sans cesse croissante, en électricité. Mais, à en croire les responsables de Sonelgaz, ce sont les communes qui refusent de collaborer avec ses services en refusant de leur attribuer des assiettes foncières. En attendant la fin de ce bras de fer, les citoyens paient toujours les frais des fortes perturbations électriques en passant souvent des nuits entières dans le noir. L'électricité, un acquis social en Algérie, est donc un slogan battu en brèche ces
dernières années. Quand au gaz, il fait malheureusement encore défaut dans les foyers de plusieurs régions du pays. Pourtant, notre pays regorge de réserves gazières. Il est même l'un des plus grands producteurs de gaz au monde. Mais les Algériens ne bénéficient pas tous de cette richesse nationale. Pour preuve, le taux de raccordement au gaz des foyers à l'échelle nationale ne dépasse guère les 43% actuellement ! Pour remédier à cette terrible privation dont est victime une grande majorité d'Algériens, qui continue à se réchauffer au gaz butane, le comité de direction de la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (CREG), a décidé d'engager un programme d'investissement pour élever le taux de raccordement au gaz des foyers à 57% durant les trois prochaines années. Le montant des projets lancés pour réaliser cet objectif est de l'ordre de 350 milliards de DA. Avec une telle enveloppe budgétaire, l'Algérien pourra-t-il enfin profiter des bienfaits du gaz naturel ? C'est là où se situe le défi de l'avenir.
A. S.


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