Selon Abdelkader Djafri, chef de service urbanisme et réserve foncière à l'APC, une grande partie de cette somme a été affectée à la réfection des routes et autres chemins de la commune qui sont dans un piteux état, à la limite de l'impraticabilité. «Il était temps que les autorités locales entament cette opération de réfection et de bitumage des routes et ruelles», insiste un automobiliste, et de souligner : «Espérons seulement qu'il ne s'agira pas, comme d'habitude, de la poudre aux yeux en assurant un travail bâclé et en colmatant seulement les brèches avec du goudron mal dosé ou de mauvaise qualité». En effet, de nombreux citoyens, en l'absence d'un programme bien établi de la part des services de la voirie, continuent à subir les conséquences de la détérioration des routes, ruelles et trottoirs complètement défoncées et qui les pénalisent grandement. La première phase de ce vaste programme de réaménagement du territoire, entamée il y a juste quelques semaines et pour laquelle une première somme du budget communal de 50 millions de centimes, puis une seconde de 350 millions de centimes du budget de wilaya ont été alloués, a vu les travaux prendre fin alors que de nombreuses carences sont constatées. De nombreuses artères, à l'instar de la rue Ahmed Belhadef, la rue Hattab Amar, ainsi que la ruelle Ahmed Allal qui donne sur la rue Kouider Rabah, sans oublier le chemin menant à l'annexe ouest de l'APC et le centre médico-pédagogique pour enfants inadaptés mentaux, restent encore défectueuses ou non concernées par l'opération de bitumage. Bitumage de toutes les rues Notre interlocuteur tente néanmoins de rassurer les citoyens quant à la réalisation de l'ensemble des travaux de réaménagement, sans qu'aucune rue ou ruelle soit négligée. Pour cela, nous apprenons que pour la troisième tranche du PCD, une enveloppe conséquente de 1,5 milliard de centimes a été allouée aux travaux de réfection et de pose de bitume au niveau de la rue Kouider Rabah, un tronçon de plus de 400 m très fréquenté, surtout par les élèves des établissements scolaires limitrophes. Toujours dans le cadre de l'aménagement du territoire et de l'amélioration urbaine, une enveloppe conséquente de 2,5 milliards de centimes a été réservée à des travaux d'envergure qui seront entrepris dans les tout prochains jours au niveau de la rue Ali Maskar et de son prolongement, la rue Rabah Mebsout. Les travaux de réhabilitation des entrées nord et sud de la ville de Mouzaïa concerneront la pose de bordures de trottoir, l'enlèvement du carrelage datant du début des années 70' et son remplacement par du béton poreux, ainsi que l'installation de nouveaux lampadaires pour l'éclairage public. Abdelkader Djafri nous apprendra qu'à cet effet la commission chargée de l'ouverture des plis s'est déjà réunie. «Il ne reste que l'étude par la commission d'analyse pour le choix de l'entreprise à laquelle seront confiés les travaux», souligne notre interlocuteur. Autre site touché par les travaux de réaménagement urbain, le village Béni Chougrane Tamazguida (8000 âmes) et qui a connu dans un passé récent de nombreux mouvements de contestation des habitants pour justement l'amélioration du cadre de vie. Une enveloppe de 7 milliards de centimes a été dégagée pour bitumer un tronçon de 14 km, en plus de l'installation de 250 avaloirs pour l'absorption des eaux pluviales. Quant à la piste qui mène au centre de santé et à l'annexe de l'état civil de l'APC, situés du côté de la cité du 5 Juillet, une enveloppe de 700 millions de centimes lui a été consacrée pour son goudronnage. Le chemin vicinal, long de 2 km, qui débute du CW 108 jusqu'au domaine Chahid Belkacem Rabah Ikhlef (Haouch Nigoura), sera lui aussi entièrement bitumé, une enveloppe financière de 2,2 millions de dinars a été prévue à cet effet. Les citoyens espèrent que ces travaux seront menés à terme, tout en respectant les délais de réalisation et que les élus locaux veilleront à la qualité des travaux et à la finition.