Des dirigeants et supporters de l'O Médéa se sont déplacés hier au siège de la FAF et de la Ligue de football professionnel (LFP) pour «dénoncer la mascarade de match qui a débuté à 17 h et s'est achevé à 20h et qui a été émaillé de plusieurs arrêts de jeu et de violences dont ont été victimes nos joueurs sans que l'arbitre de la rencontre, Zouaoui, décide d'arrêter la partie», a indiqué sur place un supporter médéen. Après le rassemblement devant le siège de la FAF, les dirigeants du club se sont rendus au siège de la LFP pour présenter leurs arguments devant les membres de la commission de discipline qui siégeait sur le dossier de la rencontre. Médéa, qui vient de rater pour la seconde fois de suite l'accession en Ligue 1, dénonce «le complot tramé contre le club par de nombreuses parties qui ne voulaient pas que Médéa accède en division supérieure », selon les dires d'un supporter venu de Médéa «pour soutenir nos dirigeants dans leur requête contre l'injustice». Il faut rappeler que l'OM a longtemps mené au score (1-0) avant que l'USMB n'égalise et ouvre la voie de l'accession au RC Relizane, vainqueur (5-4) de son match contre la JSM Béjaïa. Le derby Blida-Médéa a été arrêté à 3 reprises et le gardien de l'OM a été blessé à la tête par un projectile lancé des tribunes nécessitant la pose de plusieurs points de suture. Il ne se passe plus une journée de championnat, toutes divisions confondues, sans que des incidents soient signalés un peu partout dans nos stades.