L'échangeur de la cité Ibn Rochd qui mène droit vers le siège de la wilaya est bloqué pour travaux depuis plusieurs jours. Les automobilistes sont contraints de bifurquer par un pont secondaire pour pouvoir atteindre la partie Nord de la ville. Affaissements, chaussées éventrées, crevasses et une foultitude de contraintes pour les automobilistes allant vers l'ancienne ville en passant par la rue Amirouche ou ceux en provenance des autres quartiers. L'évitement qui mène vers le lycée Rafaâ Abdelmadjid et la cité Dallas 1 n'est pas mieux loti et c'est vers un abîme qu'iront se précipiter les voitures en cas de carambolage ou de fausse manœuvre. L'abondance des poussières et le nombre impressionnant des nids de poule n'encouragent guère la fluidité de la circulation routière. La même situation est vécue par les habitants de Souk-Ahras sur la route nationale n°16 à proximité du lieu-dit Fettouma-Essouda où une partie de la voie routière est interdite à la circulation pour le même motif. A la cité des 1700 Logements un amas d'agrégats et un fatras de pierres exacerbent les citoyens. Lesquels citoyens se demandent, par le biais de leurs représentants de quartier si cette situation n'est pas préméditée. «Cette partie décapée depuis plus d'un mois, ces matériaux de construction abandonnés à même la chaussée, ces travaux qui n'en finissent pas et ces tranchées qui entravent la fluidité de la circulation routière….justifient dans bien des cas le lancement des projets-bis qui profitent aux recycleurs de la manne pétrolière sans plus», déplore Abdelmadjid M., un chauffeur de taxi habitant ladite cité. La situation n'est pas plus reluisante dans les autres quartiers, à l'instar de la cité des 400 Logements-CNEP où les embouteillages sont quotidiens et où plusieurs accidents ont été signalés. Une partie totalement détériorée de la chaussée, encouragent les conducteurs des différents véhicules à effectuer, au péril de leurs vies et de celles de passants, des manœuvres dangereuses.