Le verdict de l'affaire de malversation impliquant 21 cadres de la DGSN et trois responsables de la société Algerian Business Multimedia (ABM) a été rendu ce lundi par le tribunal correctionnel près la Cour de Boumerdès. Le principal accusé dans cette affaire, Chouaib Oultache, a été condamné à trois ans de prison ferme assortie d'une amende de 200 000 DA pour « signature de marchés en violation de la loi », « dilapidation de biens publics » et « abus de pouvoir ». Le PDG d'ABM et son adjoint, eux, ont écopé de 2 ans de prison ferme et 200 000 DA. Cinq autres accusés, tous des cadres de la DGSN, ont été condamnés à des peines d'un an à 18 mois de prison ferme. Les treize membres de la commission technique d'évaluation des offres à la DGSN ont été, quant à eux, acquittés. Un jugement incohérent, selon Me Belarif Ce verdict n'a pas été du goût des accusés et de leurs proches. « Moi et mes anciens camarades méritons tous l'acquittement. Ce jugement illustre encore une fois les tares et les avatars de la justice algérienne », a lancé Oultache avant de quitter la salle des audiences. Son avocat, Me Belarif, lui, qualifie ce jugement « d'incohérent ». « C'est un jugement de tirage au sort qui a été rendu pour les beaux yeux de Chimène. Il ne répond ni à la loi ni à logique. Et il a été rendu pour justifier la condamnation de mon client dans l'affaire de l'assassinat d'Ali Tounsi », a-t-il réagit en précisant qu'il va introduire un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême. Il est à rappeler les accusés ont été condamnés en 2011 à des peines de prison variant entre 18 mois et 5 ans de prison ferme