Le projet avait été lancé en mars dernier en présence d'experts de l'Onudi Le projet portant création d'un cluster des bijoutiers dans la wilaya de Batna avance à un rythme «satisfaisant», a affirmé récemment à Batna la coordinatrice de ce projet pour l'Onudi (Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel), Rebekka Hilz.Les artisans de Batna ont manifesté une réelle volonté pour s'impliquer à ce processus, a souligné Mme Hilz au cours d'une rencontre organisée au centre culturel islamique en présence de plusieurs dizaines d'artisans bijoutiers.L'objectif de la rencontre est de présenter l'état des lieux de la profession et de mettre au point une stratégie de travail pour les prochains mois, a-t-elle indiqué. Des groupes de travail ont été constitués au cours de la rencontre pour concevoir la structure du cluster et examiner la possibilité de lui donner un label spécial qui facilitera la commercialisation à l'échelle nationale et internationale, par l'amélioration de la compétitivité afin de pénétrer les marchés extérieurs exigeants sur les plans de la qualité et du design. Les artisans adhérents bénéficieront d'un accompagnement technique et d'une formation assurés par des experts internationaux spécialisés, de sorte à développer leurs performances et à améliorer la compétitivité de leurs produits, a indiqué Mme Hilz. Le projet du cluster des bijoutiers de Batna avait été lancé en mars dernier en présence d'experts de l'Onudi, de représentants du ministère de l'Industrie et des mines, de cadres de la CAM et d'artisans. Améliorer la compétitivité Le projet du cluster des bijoutiers de Batna avait été lancé en mars dernier en présence d'experts de l'Onudi, de représentants du ministère de l'Industrie et des mines, de cadres de la CAM et d'artisans. La création du cluster des bijoutiers de Batna et celui des dinandiers de Constantine s'inscrivent dans le cadre du projet de développement des clusters dans les industries créatives et culturelles dans les pays du sud de la Méditerranée, à savoir l'Algérie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie. Financés par l'Union européenne (UE) avec une contribution de la Coopération italienne pour le développement dans le cadre du projet régional «développement des clusters dans les industries culturelles et créativesdans le sud de la Méditerranée», ces activités visent à améliorer lacompétitivité des artisans et des entreprises qui participent aux clusters sélectionnés, a indiqué un communiqué de l'organisation onusienne. Les deux clusters bénéficient du support de leur Chambre d'artisanat des métiers, les institutions de soutien et les institutions financières ainsi que les autorités concernées : «A travers une approche participative, d'autres actions concrètes, tellesque des formations avec des experts internationaux, des ateliers ou des voyages d'études seront définies et mises en oeuvre à partir du mois d'octobre 2015. En parallèle, des actions de renforcement des capacitésde tous les clusters seront organisées, qui bénéficieront aussi à ceux quin'ont pas été sélectionnés».