S'étendant sur 20 hectares, dont le quart est constitué d'espaces verts, l'Ecole nationale des sports olympiques (ENSO) de Sétif est devenue en peu de temps la destination privilégiée de nos élites. Dire que la structure n'est pas officiellement inaugurée. Implantée à la sortie ouest de la capitale des Hauts-Plateaux, située à 1000 mètres d'altitude est, le moins qu'on puisse dire, le camp d'entraînement et de mise au vert qui manquait à nos équipes nationales et clubs professionnels. N'ayant rien à envier aux camps des pays huppés, l'espace dispose de toutes les commodités de travail, de récupération et de concentration : «Avec des équipements modernes, l'ENSO est digne des installations de beaucoup de pays européens», révèlent les sociétaires de l'ES Sétif, les Franco-Algériens Hachi, Baouaz et Chenine. Ayant coûté la bagatelle de 3,5 milliards de dinars (35 millions d'euros), le projet est non seulement un bijou mais peut répondre aux attentes des sportifs de haut niveau, lesquels disposent désormais d'un important outil de travail. Pour preuve, l'établissement est doté de quatre terrains de football, d'une salle OMS, de cinq salles spécialisées (sports de combat, deux salles de boxe, une de musculation et une autre d'aérobic), de quatre courts de tennis, un boulodrome, une unité de soins et de récupération. Il dispose également d'une piscine olympique avec un bassin d'initiation et d'échauffement de 25 m et d'un stade d'athlétisme. La structure possède un hôtel de 108 lits, une auberge de 50 lits, un restaurant de 300 couverts, une médiathèque, une bibliothèque, un centre de loisirs scientifiques et d'autres structures annexes. En plus de ces installations, l'école, qui se trouve à 35 minutes d'Alger (par avion) et 270 km par route (autoroute) offre les meilleures conditions d'hébergement et de restauration à des prix défiant toute concurrence. Pour l'illustration, la prise en charge (hébergement et restauration) quotidienne d'une personne est à 2500 DA (l'équivalent de 16 euros). Nos équipes, qui se déplacent en Tunisie ou au Maroc où il n'est pas certain d'obtenir des services à la hauteur des devises fortes dépensées, sont interpellées.