Les deux cimentiers Holcim et Lafarge ont finalisé leur fusion et devraient procéder, aujourd'hui, au lancement mondial du nouveau groupe Lafarge-Holcim. Il est désormais considéré comme le leader mondial de l'industrie des matériaux de construction, à tous points de vue (ciment 263 millions de tonnes – 75 000 collaborateurs, béton 57 millions de mètres cubes – 15 000 employés et granulats 288 millions de tonnes et 23 000 employés et solutions constructives). Cette fusion aura-t-elle une quelconque répercussion sur les filiales de Lafarge réparties dans une soixantaine de pays ? En ce qui concerne l'Algérie, une source proche du groupe souligne d'abord que ce nouveau groupe est une opportunité fantastique pour tous les opérateurs intervenant dans le secteurs de la construction et les pouvoirs publics d'avoir le n°1 (Lafarge) et le n°2 (Holcim) réunis sous la même bannière Lafarge-Holcim, avec des capacités organisationnelles et opérationnelles d'innovation et d'expérience sans précédent. Notre source affirme aussi que cette fusion n'aura aucune conséquence, ni aucun changement juridique ou capitalistique sur la marque Lafarge. Les activités du groupe se poursuivent dans une totale continuité de management et de stratégie. Il en est de même pour Lafarge Algérie, qui continuera «à jouer son rôle d'entreprise citoyenne au service du développement du secteur de la construction». La fusion n'entraîne donc aucune cession d'actifs, aucun changement des structures juridiques et aucune transmission de propriété directe ou indirecte détenue par le groupe Lafarge dans ses filiales et ses participations en Algérie.