Aïn M'lila C'est avant-hier, après la prière d'El Asr, que Seïf Regaïzi, l'un des militaires appartenant au convoi de l'armée ciblé par un groupe terroriste dans la région de Aïn Defla, a été inhumé. L'enterrement a eu lieu en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya d'Oum El Bouaghi et des citoyens de la ville deAïn M'lila présents en force au cimetière central. Le jeune Seïf Regaïzi s'était engagé dans l'armée nationale depuis plus de trois ans. Né dans une modeste famille de la ville de Aïn M'lila, il habitait une cité qui porte le nom de son grand-père, un martyr de la glorieuse Révolution de Novembre. Après des études primaires, moyennes et secondaires, Regaïzi s'est présenté au bac ; ayant échoué à cet examen, il a opté pour une carrière militaire. Ses camarades et ses amis du quartier Regaïzi ont appris la nouvelle avec consternation et ils étaient nombreux à l'accompagner à sa dernière demeure. Biskra
Des dizaines de personnes, dont les membres de sa famille et des représentants des autorités locales et militaires de la wilaya de Biskra, ont afflué, dans l'après-midi de samedi, vers le cimetière Sedraya de la commune agricole de Ain Naga, située à 65 km à l'est de Biskra, pour assister aux obsèques du sergent-chef de l'armée de terre, Hassan Haoussa, tué dans une embuscade perpétrée par un groupe terroriste dans la wilaya de Aïn Defla. Une longue procession de gens atterrés et consternés par cette disparition tragique a accompagné le défunt, martyr du devoir national, vers sa dernière demeure, a-t-on constaté. Né en 1986, ce militaire de carrière, cantonné dans une caserne de la localité de Tarik Ibn Ziad, est connu pour son sens du devoir et son affabilité. Il laisse une famille et des amis éplorés par ce décès soudain. «Hassan était un garçon affable, discipliné et fier de porter l'uniforme militaire. Il s'est engagé dans l'armée pour subvenir aux besoins de sa famille et servir son pays. Il devait convoler en justes noces dans les prochains mois, mais le destin en a autrement décidé. Il est d'une grande famille de Aïn Naga, des d'agriculteurs et des commerçants, comptant de nombreux martyrs de la guerre de Libération nationale. Il disait qu'il viendrait nous voir après l'Aïd. Il nous manquera. Les lâches qui ont exécuté cet attentat doivent être durement châtiés», commente son cousin en hoquetant de chagrin. Pour rappel, cet élément de l'ANP effectuait avec un groupe d'autres soldats, dans la nuit de l'Aïd El Fitr, une patrouille dans la commune de Djendel, quand ses compagnons et lui sont tombés dans un guet-apens, où 9 militaires ont perdu la vie et deux autres ont été grièvement blessés, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale. TIARET Les deux soldats originaires de Tiaret, victimes de l'attaque terroriste contre un détachement de l'armée populaire nationale perpétrée vendredi dernier, ont été inhumés. «Les deux jeunes M. Z. et M. M., âgés de 24 et 25 ans, qui résidaient dans les populeux quartiers Errahma et 405 Logements, ont été enterrés au nouveau cimetière de la ville, samedi après-midi, dans une discrétion totale, avec les honneurs militaires dus aux morts en pareille circonstance», a-t-on appris de source sûre. En dépit de la vague de compassion suscitée sur la Toile, aucune information n'a filtré. Les services de sécurité semblaient attendre un feu vert pour communiquer. C'est dire le black-out imposé qui donne paradoxalement du crédit aux rumeurs colportées par la vox populi à l'instigation de l'internationale intégriste. Khenchela Khenchela a enterré, hier dans la douleur, un de ses enfants tombés sous les balles des terroristes sanguinaires. Il s'agit du jeune militaire tué dans une embuscade meurtrière perpétrée au premier jour de l'Aïd, avec 11 de ses camarades dans la wilaya de Aïn Defla. Des centaines de personnes, dont des dizaines de soldats et de gendarmes, ont assisté avec les proches éplorés à l'enterrement du lieutenant Maalem Houssem, 27 ans, au cimetière de Boutighane, dans la commune d'El Mahmel (7 km à l'est de la ville de Khenchela). Le père de la victime, cheikh Abdelmadjid Maalem, professeur d'éducation physique et fils de chahid, a montré un grand courage durant l'enterrement de son fils ainé, mais ses larmes ne cessaient de couler. Le commandant du secteur opérationnel de la wilaya de Khenchela, qui a assisté à la cérémonie d'enterrement, a embrassé le front du père du martyr du devoir national, en signe de respect.