Sur les 366 candidats universitaires et chercheurs, 46 formeront l'Académie des sciences et des technologies d'Algérie (ASTA). Parmi les membres retenus figurent 11 femmes et 6 chercheurs issus de la communauté algérienne établie à l'étranger. La liste nominative des 46 membres du noyau fondateur de l'Académie des sciences et des technologies d'Algérie (ASTA), validée mercredi dernier par le Conseil des ministres, a été rendue publique. Le groupe fondateur est composé de 46 membres. Ils ont été sélectionnés sur les 366 candidats universitaires et chercheurs représentant plusieurs spécialités des sciences et des technologies. Parmi les membres retenus figurent 11 femmes et 6 chercheurs issus de la communauté algérienne établie à l'étranger. (Voir la liste ci-après) l'ASTA se veut être la plus haute autorité scientifique du pays, a indiqué Tahar Hadjar, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cité hier par l'APS. «L'ASTA a pour mission de concourir au développement des sciences et de leurs applications en Algérie et de conseiller aussi les autorités gouvernementales», a expliqué le ministre. «En tant que plus haute autorité scientifique du pays, cette institution a pour mission de concourir au développement des sciences et de leurs applications, de conseiller les autorités gouvernementales dans ce domaine vital et de servir d'interface avec les instances scientifiques internationales», a-t-il ajouté. Les travaux visant à sa création, à travers un comité de suivi, ont débuté en mars dernier. Le comité regroupe, en plus du secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les représentants de onze autres départements ministériels, à savoir les ministères de l'Industrie et des Mines, de l'Energie, de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, des Transports, de la Défense nationale, de l'Habitat, des Travaux publics, de l'Agriculture, des Ressources en eau, de la Santé et de la Pêche. Plusieurs scientifiques n'ont pas manqué, très tôt, de contester la démarche et le principe de création de cette Académie. Contribuer au progrès Elle devra assurer la couverture des grands domaines des sciences retenus, à savoir les sciences et les technologies, les sciences de la vie et de la nature, les mathématiques, l'informatique, les sciences de la terre et l'univers, les sciences médicales, la physique, la chimie. L'Académie aura aussi pour mission d'encourager la culture scientifique à travers la diffusion et la publication des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique, ainsi que la participation aux débats scientifiques sur les grands thèmes avec les chercheurs et les différentes composantes de la société et aussi favoriser les échanges et la coopération avec les instances scientifiques internationales de haut niveau, a-t-il ajouté. Outre les 46 membres formant le noyau fondateur, l'Académie devrait atteindre le nombre de 200 membres, six années plus tard. Ses membres sont choisis de manière rigoureuse par un jury scientifique international, selon le ministre.