La coupure d'eau qui perdure depuis maintenant un mois dans la majorité des quartiers de la commune d'Aïn El Turck, a contraint les citoyens à se rabattre sur les revendeurs d'eau potable. Ainsi, de 500 DA la citerne de 3000 litres, le prix a vite grimpé pour atteindre les 1200 DA. Parfois, ce prix atteint les 1500, voire même 2000 DA, quand la demande se fait forte. Une situation qui exaspère de plus en plus les riverains, particulièrement en cette période caniculaire. De nombreuses plaintes ont été adressées aux services de la SEOR, mais les promesses de rétablissement du réseau de distribution de l'eau s'avèrent vaines. Et ce ne sont pas les quelques camions citernes mis à la disposition des citoyens par cette société qui atténuent la tension. Pendant ce temps, ce sont les colporteurs d'eau qui profitent de l'aubaine. Le gain engrangé n'est pas négligeable sachant que la citerne est négociée par ces revendeurs à 200 DA auprès de particuliers qui ont des puits. Et, à raison d'une moyenne de 10 rotations/jour, le calcul est vite fait du profit réalisé.