Les décisions d'annulation de certaines délibérations de l'APC prises récemment par le wali Hocine Ouadah sont invalides», a déclaré hier le P/APC de Constantine Seif-Eddine Rihani, lors d'une conférence de presse animée au siège de l'hôtel de ville, suite à la session ordinaire de l'APC. Le maire semble ainsi décidé à maintenir ces délibérations adoptées en 2013 et 2013 et relatives à l'octroi à certaines associations de subventions estimées à 20 milliards de centimes, en dépit des mesures prises par le wali. Une mesure qui sonne comme un défi lancé au chef de l'exécutif. Un défi qui n'est qu'une étape dans un feuilleton qui risque d'être trop long, et même ennuyeux, pour la population d'une ville déjà harassée par ses problèmes quotidiens et les projets qui trainent depuis des mois. «Il n'y a aucune différence entre ce qui a été écrit sur les procès verbaux et les délibérations comme cela a été indiqué par le wali dans ses décisions», poursuit le P/APC avec une certaine détermination. «Je pense que le wali a été induit en erreur, car le code communal est bien clair. Je vais transmettre une réponse fondée et bien argumentée à la tutelle pour annuler les décisions du wali. Si ce dernier n'annulera pas ces décisions, j'aurai droit de faire recours au tribunal administratif et c'est la justice qui tranchera», a-t-il expliqué. «Tous les détails concernant les subventions inscrites dans le budget supplémentaire de la commune ont été discutés avant la session, et tous les membres étaient au courant, c'est pourquoi nous n'avons pas donné plus de détails», a-t-il déclaré et d'ajouter que c'était la manière de procéder de tous les maires qui l'ont précédé. «Même l'un des opposants, Maârouf en l'occurrence, était présent lors des délibérations et n'a pas contesté», affirme-t-il, tout en indiquant qu'il s'agit d'un conflit politique, rien de plus. «Soit que l'annulation du wali est invalide et il faut la revoir, soit qu'elle est correcte et il doit ainsi convoquer tous les P/APC précédents car ils n'ont pas fourni de détails et demander en conséquence aux associations de rendre l'argent», a-t-il insisté. Poussant ses argumentations plus loin le P/APC dira : «Après 21 jours des délibérations, si l'APC ne reçoit pas de réponse de la part de la tutelle, ces délibérations deviennent applicables après l'expiration du délai ; le wali a approuvé ces délibérations par le biais de son DAL et le contrôleur financier a donné son visa. Alors est-ce qu'on peut ainsi annuler ces délibérations. Tout est clair est justifié par le commissaire de compte des associations».