Les 70 familles de Haï Es Sanouber, qui ont été évacuées de leurs habitations en Août dernier, pour cause du tracé du téléphérique, demeurent à ce jour sans domicile. Ils n'arrivent plus à trouver d'interlocuteur pour lui exposer leur situation, notamment à l'approche de l'hiver. Ces familles, qui avaient squatté à Haï El Yasmine des locaux commerciaux, avaient été délogées par les services de sûreté en ayant comme promesse que leur cas serait réglé dès l'installation du nouveau chef de daïra installé dans ses fonctions. Ces familles se sont rendues auprès des responsables de la Daïra pour s'informer sur la suite qui leur a été réservée quant à leur relogement après celui du recasement des 792 familles concernées par le tracé du téléphérique. Ne pouvant être logées dans des baraques de fortune au niveau de Haï Es Sanouber, pour pouvoir assurer la scolarité de leurs enfants, ces familles sont désespérées et se sentent marginalisées par les pouvoirs publics qui n'ont pas tenu leurs promesses, estiment-ils. Elles les accusent d'avoir démoli, à la va-vite, leurs habitations alors que certaines n'étaient pas incluses sur ledit tracé.