Plus de 15 000 élèves des 21 écoles primaires, des 8 collèges et des 4 lycées de la commune de Boufarik vont rejoindre, dimanche, les bancs de leurs classes. Mais est-il nécessaire de rappeler le calvaire de la surcharge des classes subie par les élèves et l'inquiétude des parents pour leur progéniture ? La question est posée, mais la réponse reste furtive dès lors que le problème s'éternise et n'est pas près de trouver une solution. Boufarik est une commune pauvre en matière d'infrastructures scolaires devant le nombre important d'enfants scolarisés. Le sureffectif est un problème majeur dans certaines écoles primaires, surtout celles situées dans les faubourgs de la ville. A Sidi Aïd, une localité de plus de 20 000 âmes, on ne trouve qu'une seule école primaire où le nombre des élèves peut atteindre 50 par classe. Cette localité a besoin, et ce, dans l'immédiat, d'un projet d'une école, d'un collège et d'un lycée pour atténuer la souffrance de tout un chacun (élèves et parents). Dans le cadre de l'amélioration de la scolarité au niveau de Boufarik, il est primordial de prévoir dans un avenir très proche deux, voire trois écoles primaires à la cité ex-Jésuites et aux faubourgs de la sortie nord de Boufarik. Par ailleurs, la réouverture du collège Victor Hugo, fermé depuis trois années pour une réhabilitation totale, a minimisé un tant soit peu la pression sur un autre collège où les élèves ont passé trois années scolaires entassés…