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Embellissement de la ville : Des palmiers «morts debout» à plus de 4 millions de dinars
Constantine : les autres articles
Publié dans El Watan le 22 - 09 - 2015

«Ces palmiers ont été acheminés de la wilaya de Biskra, sous l'ère de l'ex-wali Nourredine Bedoui,
pour pas moins de 40 000 DA l'unité»
Tout comme Alger qui avait connu une déferlante de plantation de palmiers en 2012, importés d'Espagne selon certains, provenant de Biskra, selon d'autres, Constantine a également eu droit, à l'occasion de la manifestation culturelle de 2015, à une vaste opération de plantation de palmiers. Une opération censée embellir la ville et lui conférer une touche écolo. Malheureusement, il n'en est rien.
Ces palmiers sont aujourd'hui, littéralement «morts debout». Ils offrent au regard des passants un bien piètre spectacle. L'embellissement de la ville a cédé la place à la désolation. La plupart des palmiers, implantés tout au long du tracé du tramway, ont perdu leur rosette, complètement desséchée et jaunie. Un véritable gâchis sachant que «ces palmiers, plus d'une centaine, ont été acheminés de la wilaya de Biskra, sous l'ère de l'ex-wali Nourredine Bedoui, pour pas moins de 40 000 DA l'unité, frais de transport compris», avance une source autorisée.
D'après Kamel Barouche, un expert en la matière, écologiste et artisan paysagiste, «ces palmiers plantés à la hussarde en trois jours en l'absence de méthodes techniques fondamentalement établies, ne pouvaient pas survivre. Un végétal n'est pas un poteau électrique que l'on plante dans du goudron ou dans des gravats de chantiers. Chaque végétal est conditionné par l'environnement dans lequel il vit».
Dans le cas du palmier précisément, notre interlocuteur soutient que ce dernier peut survivre à un manque d'eau pendant des mois, mais son mucilage (sève visqueuse) finit par durcir avec le temps s'il est sevré en eau. Et c'est justement ce qui s'est produit avec les palmiers de Constantine. «Ils ont été entourés de béton et ne recevaient donc plus d'eau. Avec le temps, leur mucilage a durcit irréversiblement donnant lieu à des palmiers morts débout», explique l'expert.
Absence de qualification
Pour lui, le changement climatique, le dépotage, démotage, les conditions de transport ainsi que la plantation du palmier sont autant de paramètres qui peuvent induire, si une seule de ces étapes est mal entreprise, une «irréversible agonie » du palmier. Ce dernier a besoin d'une terre spécifique constituée à hauteur de 50%, de sable, de 30% de terreau organique (fumier) et de le planter à la profondeur nécessaire. A titre d'exemple, un jeune palmier a besoin, confie-t-il, de 1,2 mètres de profondeur.
Il en faut, en toute logique, bien plus pour des palmiers qui ont déjà plusieurs années au compteur, à l'image de ceux acheminés de Biskra. De l'avis de M. Barouche, la profondeur de plantation n'a pas été respectée, tout comme la nature du sol incompatible avec les besoins spécifiques du palmier. Aujourd'hui, si certains des dizaines de vestiges de palmiers ont été coupés, sans état d'âme, le reste est toujours debout, tels des ombres.
Les arbustes plantés, par la suite, notamment aux alentours de la cité Boussouf, sur la route d'Aïn Smara, seront –ils plus «chanceux» ? Connaîtront –ils une meilleure prise en charge ? Estimés à 28 000 DA le pied, ces arbres ont besoin d'être taillés, nous dit-on. Une étape importante pour la suite de l'évolution de l'arbre, seulement qui s'en chargera ? L'absence de personnel rodé à cette technicité, possédant les aptitudes indispensables pour accompagner ces arbres jusqu'à maturité est un fait indéniable, nous dit-on, d'où le risque de voir un jour, ces arbustes s'éteindre, à leur tour, consécutivement au manque de qualification en la matière.


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