Vous l'avez sans doute remarqué, Alger s'est mise au palmier depuis quelques temps déjà. De grands arbres de cette espèce ont été plantés tout au long de certains tronçons autoroutiers comme celui menant d'Alger vers Bab Ezzouar. Vous l'avez sans doute remarqué, Alger s'est mise au palmier depuis quelques temps déjà. De grands arbres de cette espèce ont été plantés tout au long de certains tronçons autoroutiers comme celui menant d'Alger vers Bab Ezzouar. Toujours est-il que la rumeur fait venir ces arbres (exotiques ?) d'Espagne, plus exactement de l'archipel des Canaries et même du Koweit. Et pour cause ces palmiers sont de grande taille, ils mesurent plus de 4 mètres et leur plantation nécessite l'emploi de grues. Une source de l'Unité paysagiste et espaces verts (Upev) d'Alger, une des entreprises chargées de la réalisation de cette opération de plantation dément ces rumeurs. «Les palmiers proviennent de Biskra, ils sont transportés sur des semi-remorques, ils sont débarqués pendant la nuit et ce, dès leur arrivée pour y être plantés immédiatement, il ne faut pas qu'ils séjournent hors de la terre plus que le temps de leur voyage sinon ils risquent de se pétrifier». Et notre source d'analyser, «je crois que ces rumeurs qui donnent l'Espagne comme le pays d'origine de ces palmiers découle du fait que le chef de projet soit un Espagnol». Depuis le début de l'opération le 6 mai dernier l'UPEV qui s'est vue confier la zone située entre Le Caroubier et Belcourt, a pratiqué 217 creusages. Deux équipes se relaient. L'une activant le jour, creuse les trous, l'autre la nuit, s'occupe de planter les palmiers. Cette opération mobilise des moyens assez colossaux, puisque outre la grue, on a recours à des madriers dont on se sert comme étais une fois les palmiers plantés. Ces derniers sont ainsi forcés à demeurer tout à fait raides et debout pendant quelques jours afin de leur faire éviter le stress de l'enracinement. L'enracinement se fait du reste avec l'apport de sable rouge qui procure de l'humidité et de l'aération au plant, nous explique-t-on. Cependant, le feuillage des palmiers est enrobé et enfermé dans du roseau afin de le soustraire au souffle du vent, susceptible de les faire tomber en cas de grandes rafales. Alger a connu certes des plantations de palmiers par le passé, mais d'après les gens que nous avons approchés, les spécimens implantés, proviennent de semences ou d'arbustes de petites tailles souvent d'importation comme c'est le cas du palmier Washingtonia, originaire de Californie et d'Arizona (Etats-Unis) dont on trouve quelques spécimens sur l'axe Alger-Bab-Ezzouar. Le palmier s'est introduit jusqu'au voisinage de la rampe Tafourah à Alger. Sur son sillage, il a ramené aussi des aménagements importants au niveau des voies piétonnières menant aux abords du port et des arrêts de bus de Tafourah. Le tracé des trottoirs a été revu de sorte qu'ils puissent recevoir sur les deux côtés une bordée de palmiers qui déjà rivalisent de hauteur avec le parking auto. Un ciment spécial (utilisé aussi dans le revêtement des voies du tramway d'Alger) couvre désormais ces trottoirs refaits à neuf. Notons que ce projet entre dans le cadre de l'effort visant l'embellissement et l'amélioration du climat écologique de la capitale. Le pilotage de l'opération a été confié, outre l'Upev, à un comité composé des directions de l'agriculture, des forêts, de l'hydraulique, des travaux publics, des établissements publics Edeval, jardin d'Essai et Erma. Toujours est-il que la rumeur fait venir ces arbres (exotiques ?) d'Espagne, plus exactement de l'archipel des Canaries et même du Koweit. Et pour cause ces palmiers sont de grande taille, ils mesurent plus de 4 mètres et leur plantation nécessite l'emploi de grues. Une source de l'Unité paysagiste et espaces verts (Upev) d'Alger, une des entreprises chargées de la réalisation de cette opération de plantation dément ces rumeurs. «Les palmiers proviennent de Biskra, ils sont transportés sur des semi-remorques, ils sont débarqués pendant la nuit et ce, dès leur arrivée pour y être plantés immédiatement, il ne faut pas qu'ils séjournent hors de la terre plus que le temps de leur voyage sinon ils risquent de se pétrifier». Et notre source d'analyser, «je crois que ces rumeurs qui donnent l'Espagne comme le pays d'origine de ces palmiers découle du fait que le chef de projet soit un Espagnol». Depuis le début de l'opération le 6 mai dernier l'UPEV qui s'est vue confier la zone située entre Le Caroubier et Belcourt, a pratiqué 217 creusages. Deux équipes se relaient. L'une activant le jour, creuse les trous, l'autre la nuit, s'occupe de planter les palmiers. Cette opération mobilise des moyens assez colossaux, puisque outre la grue, on a recours à des madriers dont on se sert comme étais une fois les palmiers plantés. Ces derniers sont ainsi forcés à demeurer tout à fait raides et debout pendant quelques jours afin de leur faire éviter le stress de l'enracinement. L'enracinement se fait du reste avec l'apport de sable rouge qui procure de l'humidité et de l'aération au plant, nous explique-t-on. Cependant, le feuillage des palmiers est enrobé et enfermé dans du roseau afin de le soustraire au souffle du vent, susceptible de les faire tomber en cas de grandes rafales. Alger a connu certes des plantations de palmiers par le passé, mais d'après les gens que nous avons approchés, les spécimens implantés, proviennent de semences ou d'arbustes de petites tailles souvent d'importation comme c'est le cas du palmier Washingtonia, originaire de Californie et d'Arizona (Etats-Unis) dont on trouve quelques spécimens sur l'axe Alger-Bab-Ezzouar. Le palmier s'est introduit jusqu'au voisinage de la rampe Tafourah à Alger. Sur son sillage, il a ramené aussi des aménagements importants au niveau des voies piétonnières menant aux abords du port et des arrêts de bus de Tafourah. Le tracé des trottoirs a été revu de sorte qu'ils puissent recevoir sur les deux côtés une bordée de palmiers qui déjà rivalisent de hauteur avec le parking auto. Un ciment spécial (utilisé aussi dans le revêtement des voies du tramway d'Alger) couvre désormais ces trottoirs refaits à neuf. Notons que ce projet entre dans le cadre de l'effort visant l'embellissement et l'amélioration du climat écologique de la capitale. Le pilotage de l'opération a été confié, outre l'Upev, à un comité composé des directions de l'agriculture, des forêts, de l'hydraulique, des travaux publics, des établissements publics Edeval, jardin d'Essai et Erma.