Selon des gérants d'agences de voyages, un nombre important d'Algériens, ayant exprimé le vœu d'effectuer une omra, ne pourra pas se rendre aux Lieux Saints de l'Islam faute de visas. « La mouafaka », est délivrée par l'Arabie Saoudite qui, dit-on, a imposé, cette fois, des quotas comme elle le fait habituellement lors du pèlerinage correspondant au sacrifice de l'Aïd. Selon un gérant d'agence qui avance le chiffre de 7000 Algériens bloqués, cette situation pénalise autant les agences que les intéressés qui se seraient déjà acquittés des frais d'hôtel et de billetterie auprès d'Air Algérie. Dans une autre agence, les délais étant fixés au 17 septembre, la préposée au bureau nous indique que les inscriptions sont clôturées. Pour elle, certaines personnes, quand la période est comme maintenant propice, profitent de cette « omra » pour rester sur place et effectuer le pèlerinage, échappant ainsi au système des quotas habituels par pays imposés par l'Arabie Saoudite. C'est pour expliquer en même temps l'engouement pour la « omra » en cette période de l'année, mais aussi l'attitude du pays hôte contraint, dit-elle, d'imposer des quotas pour ne pas être submergé. A rappeler que contrairement au pèlerinage qui est un des 5 piliers de l'Islam, la omra, moins contraignante (une dizaine de jours), moins coûteuse (environ 100 000 DA), permet juste au fidèle de visiter les Lieux Saints.