De nombreux jeunes entrepreneurs de la wilaya de Laghouat dénoncent les obstacles bureaucratiques dont ils sont victimes de la part des administrations. En effet, ces jeunes investisseurs accusent certains responsables d'administration de favoriser les entrepreneurs «influents» et ayant du piston ! «En raison du favoritisme et des tracasseries administratives, des budgets sont retournés au Trésor public étant donné qu'ils n'ont pas été consommés au cours de l'exercice fiscal prévu», se désole un jeune investisseur résidant à Laghouat. En effet, selon un communiqué émanant de l'Union nationale des jeunes investisseurs (UNJI), cette organisation critique l'attitude des responsables locaux (administration et entreprises publiques), leur reprochant de marginaliser les entreprises Ansej et de ne pas favoriser les jeunes entrepreneurs. Le communiqué résume le problème dans la non-application des instructions gouvernementales sur le terrain, où la plupart de ces instructions qui ont été données pour soutenir les micro-entreprises issues des dispositifs de l'emploi demeurent non appliquées. «La plupart des emplois créés ces dernières années sont enregistrés au niveau des différents dispositifs tels que l'Ansej, la Cnac, l'Angem et autres. Malheureusement, les entreprises issues de ces dispositifs peinent à décrocher des marchés», regrette Riyadh Tenka, président de l'Union nationale des jeunes investisseurs. «Il faut que le wali de Laghouat prenne des décisions radicales pour aider les jeunes entrepreneurs à travailler tout simplement», espère notre interlocuteur.