Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent un sérieux problème de santé publique. On apprendra que 576 cas, tous âge confondus, d'accidents vasculaires cérébraux ont été enregistrés durant ces 10 derniers mois par le service des urgences médicaux-chirurgicales du centre hospitalo-universitaire d'Oran. C'est ce qu'a indiqué, lors de son intervention, le directeur général Dr Benali Bouhadjar. Il a signalé que la nécessité à présent est d'adapter ce service d'urgence qui vient d'être doté, depuis février dernier, d'une unité de thrombolyse médicale pour une meilleure prise en charge et assure l'urgence dans le traitement médical du patient dans les 4 heures qui interviennent après l‘AVC. L'annonce a été faite par le DG du CHUO lors de l'ouverture des travaux des 2èmes Journées du registre des AVC d'Oran organisées, vendredi et samedi, à l'hôtel Sheraton par le laboratoire de recherche sur la surveillance des AVC de l'université d'Oran, la faculté de médecine, la société nationale d'animation et de réanimation ainsi que le CHUO. Ces journées ont été l'occasion pour de nombreux participants de rappeler la nécessité de prendre en charge les malades à temps afin d'éviter toute complication pouvant survenir dans les heures qui suivent. Les spécialistes de la santé recommandent donc l'élaboration d'un registre des AVC lequel permettra de connaître le nombre exact de personnes atteintes. Cet outil indispensable de la santé environnementale permettra d'estimer les besoins en matière de prévention, de diagnostic et de soins et de prévenir les facteurs de risques et d'évaluer l'efficacité des actions curatives, estime-t-on. Par ailleurs, et grâce à la technique thrombolyse, l'unité spécialisée dans la prise en charge des AVC de l'hôpital a réalisé, depuis son ouverture, 9 interventions. Cette méthode consiste à injecter par voie intraveineuse des médicaments lesquels vont dissoudre le caillot sanguin qui se forme dans les veines ou les artères et bloque la circulation sanguine. Cette maladie peut provoquer la paralysie dans le cas où la prise en charge n'est pas faite dans les 4 heures qui suivent l'apparition des symptômes.