La salle de réunion de l'APW a abrité mardi une rencontre où il a été question d'élaboration du plan ORSEC aux fins de prévenir les conséquences de intempéries et initier un travail de coordination entre les différents secteurs concernés voire avec les citoyens. Mohamed-Ridha Merbah, le directeur de wilaya de la Protection civile, a déclaré, à ce sujet que l'implication des intervenants autres que ses propres services, s'impose comme moyen incontournable en cas de sinistre. «Les constructeurs qui abandonnent à même le sol des matériaux de construction, les détritus jetés par les marchands ambulants non loin des avaloirs et les agressions multiples des réseaux de canalisation des eaux entravent l'intervention lors des grandes intempéries», a-t-il indiqué. Et d'ajouter que l'entretien permanent desdits réseaux, des rivières et des cours d'eau réduit les risques de débordement. Il insistera, dans le même ordre d'idées, sur l'importance du rôle de la police des eaux et mettra en relief celui d'éventuelles manœuvres que le même responsable souhaite organisées de manière régulière. De son côté, Said Ramoul, le directeur des ressources en eau, a déclaré qu'une enveloppe budgétaire d'un montant de 1, 300 MDA, pour l'année 2015, pour le lancement d'un projet d'envergure de prévention contre les inondations dans le communes de Sédrata, Ain-Zana, Terreguelt, Heddada, Fafel-El-Ouidéne, Khemissa, Mechroha, Sidi-Fredj et Ouillen. Lors de son intervention, le wali de Souk Ahras a déclaré que la lutte contre les risques majeurs concerne toutes les institutions locales et qu'il est important de tenir compte du climat de la région où le taux de pluviométrie est des plus élevés et où les chutes de neige sont fréquentes en pareil saison.