Mobilisation tous azimuts au centre de transfusion sanguine du CHU de Constantine. Le branle-bas coïncide avec l'arrivée du mois de ramadhan, où le service qui demeure le principal pourvoyeur en sang des centres hospitaliers se trouve très sollicité à une période où l'offre du liquide vital connaît une chute importante. Si la raison du jeûne empêche les donneurs de se présenter au CTS, les médecins, qui se veulent rassurants, informent les volontaires de faire don d'une pochette de sang une heure après la rupture du jeûne. Le médecin jugera, après une courte consultation médicale, si le volontaire est apte à donner son sang. Après l'été, le ramadhan est une période assez critique pour le CTS même si les responsables de ce dernier ont déjà pris leurs devants en programmant des campagnes de collecte au niveau des mosquées juste après la prière des taraouih, en coordination avec la direction des affaires religieuses. Un appel au don est lancé par le centre en direction de tous les citoyens bien portants, surtout que l'établissement tente d'assurer, en quantité suffisante, les dérivés vitaux pour les malades.