Lors des trois réunions de travail consacrées par le wali à l'investissement dans la wilaya de Béjaïa, le problème de l'aménagement et de la viabilisation des zones industrielles et des zones d'activités économiques a été soulevé. D'abord par des promoteurs d'Amizour, à 20 km au sud-est du chef-lieu de wilaya, qui se plaignaient de la non-régularisation de leurs actes de propriété depuis vingt ans. Une contrainte qui a empêché l'essor économique de cette région. Ainsi, lors de la sortie effectuée sur les lieux par la commission de wilaya, un processus réglementaire pour la régularisation des actes a été trouvé. Toutefois, de nombreuses zones d'activité demeurent en friche, n'ayant bénéficié d'aucune opération d'aménagement. Il s'agit des zones d'activité de Seddouk, Kherrata et Boukelaâ qui devraient être prises en charge «prochainement». La création d'une zone d'activité dans la localité de Toudja a été également évoquée, étant donné que le souhait a été exprimé par des investisseurs. Concernant la zone de Taharracht, le directeur de l'urbanisme a été instruit afin de mettre en demeure l'entreprise chargée des travaux d'aménagement et relancer l'avis d'appel d'offres pour un autre choix d'entreprise. Par ailleurs, «le permis de lotir de la zone industrielle d'El Kseur est signé et l'Aniref est prête à engager des travaux d'aménagement et de viabilisation de ce site dès le début du mois de janvier 2016», apprend-on de la wilaya. «La zone de Beni Mansour, dont le dossier pour la signature du permis de lotir est en cours, a bénéficié d'une étude qui a permis d'étendre la superficie de la zone», ajoute-t-on. En outre, le chef de l'exécutif de wilaya a exhorté l'ensemble des opérateurs à investir à travers le territoire de la wilaya qui recèle d'importantes potentialités agricoles, halieutiques, industrielles, touristiques, balnéaires, thermales et culturelles. Le wali a tenu, en ce sens, à rassurer les investisseurs que «toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour leur faciliter la tâche afin de les accompagner dans leurs démarches administratives», affichant la volonté des pouvoirs publics à libérer l'investissement de toute forme de contraintes. Toutefois, il n'a pas manqué de rappeler à l'assistance «les mesures cardinales à observer en la matière, notamment l'adaptation du projet à son milieu naturel». Afin de booster l'investissement dans la wilaya de Béjaïa et pour examiner la situation des projets d'investissement accordés dans le cadre du Calpiref, trois séances de travail consécutives ont été tenues par le wali avec les investisseurs qui ont été répartis en trois zones : la vallée de la Soummam, le centre et les deux côtes est et ouest. Lors de ces séances de travail, le premier responsable de la wilaya s'est imprégné des contraintes qui s'opposent aux promoteurs dans le lancement de leurs projets. Profitant de la présence de l'ensemble des directeurs de l'exécutif, des élus et des représentants de l'Aniref et de l'ANDI, les problèmes liés aux lenteurs et blocages administratifs ont été traités séance tenante. Les investisseurs qui ont présenté des dossiers pressentant des litiges juridiques feront l'objet d'un traitement en séance restreinte, avec l'objectif de lever tous les obstacles