Les taxis urbains affectés à la gare routière, située à la sortie ouest de la ville de Tizi Ouzou se plaignent de la dégradation de leurs conditions de travail. Le lieu qui leur sert de station (appelée n°03) n'est toujours pas aménagé pour un meilleur accueil de ces chauffeurs de taxi qui évoluent au milieu des ordures et eaux usées. Les usagers de ce genre de transport évitent ainsi de s'aventurer au milieu de ces flaques d'eau, d'où se dégagent des odeurs asphyxiantes. Cette situation semble n'interpeller aucun responsable au niveau de l'APC de Tizi Ouzou, chargée de l'entretien de la station en question. « Les services concernés de l'APC nous ont promis vainement d'apporter les aménagements nécessaires à notre station lors de notre transfert de l'ancienne station de l'Artisanat. Ils se sont engagés en juillet dernier à régler ce problème avant la fin de l'été, mais ils ont encore failli », dénoncent des chauffeurs de taxi, visiblement à bout de patience. Le même problème est signalé à la station n° 1, à la nouvelle ville. Les chauffeurs de taxi affirment aussi qu'ils ne disposent pas de points d'arrêt fixes. L'APC n'a installé aucune plaque pour indiquer les lieux de stationnement autorisés au niveau de la ville de Tizi Ouzou. La concurrence déloyale, livrée par certains transporteurs clandestins, est à l'origine d'une véritable anarchie au milieu de ce secteur qui nécessite une réelle réorganisation. Les responsables des pouvoirs publics devraient être interpellés par le cri de détresse de ces professionnels du transport urbain. Ces derniers menacent de recourir à une grève dans les prochains jours si leurs différentes revendications ne seraient pas satisfaites.