La section syndicale du CNES de l'université Abderahmane Mira de Béjaïa a pris la résolution hier, à l'issue d'une assemblée générale des enseignants en présence de délégués des étudiants, de reconduire le mot d'ordre de rétention des notes dans l'objectif de bloquer le travail des jurys. Les notes qui seront toutefois communiquées aux étudiants ne le seront pas pour l'administration que l'on veut ainsi mettre dans l'impossibilité de procéder aux délibérations et partant d'imposer le blocage de l'année « tant que les harcèlements ne cesseront pas ». Consentant toutefois à libérer les étudiants de fin de cycle, les enseignants entendent pouvoir arriver à travers cette action, à bloquer les délibérations de près de « 12 000 étudiants », soit un poids par lequel l'on veut peser sur l'administration rectorale à qui le syndicat reproche de n'avoir pas retiré les plaintes déposées à l'encontre de sept de ses animateurs. Une annulation qu'ils voyaient acquise à la faveur des déclarations apaisantes du ministère de tutelle qui a conduit à I'arrêt de la grève nationale. La rétention des notes est aussi retenue comme proposition à soumettre à la coordination des sections grévistes du CNES qui risque de l'adopter lors de sa réunion ce jeudi à Alger.